Petite note de fermeté des cours des céréales, soutenus par la baisse de l’euro face au dollar
Les cotations du blé tendre sur les places à terme européennes et physiques hexagonales, essentiellement soutenues par la baisse de l’euro face au dollar. La vague de froid qui frappe la zone mer Noire, alors que la couverture neigeuse s’avère insuffisante dans certaines zones, a également joué. La demande mondiale est assez dynamique. La demande internationale est assez dynamique, en témoignent les bonnes expéditions américaines et russes. Dans le détail, les exportations de blé russe ont grimpé de 5,4 % d’un an sur l’autre, à 17,7 Mt. Aux États-Unis, elles ont dépassé les 0,5 Mt la semaine passée, un chiffre supérieur aux attentes du marché. Le Maroc serait disposé à acquérir du blé tendre européen, pour 263 000 t et la Jordanie 100 000 t, d’origine non déterminée pour le moment. La publication du rapport mensuel de l’USDA le 9 février a eu un effet plutôt haussier. La production mondiale est estimée en retrait de 4 Mt en janvier et février, à 748,24 Mt. Les stocks reculent dans les mêmes proportions, tombant à 248,61 Mt. Côté activité, les échanges sont restés peu nombreux sur le marché du blé tendre cette semaine. Sur les zones portuaires, les primes ont eu tendance a reculé faute d’attractivité. Sur l’intérieur, les fabricants d’aliments du bétail ont procédé à quelques réaprovisionnements mais dans des volumes peu conséquents. En meunerie, les échanges ont été rares, les industriels ne se pressant pas aux achats, plutôt confiants sur l’absence de hausse des cours à venir.