Maïs
Petite hausse sur les mois d’été
Les cours du maïs en France évoluent en légère hausse, spécialement sur les mois d’été. La baisse de l’euro n’y est pas étrangère. La hausse des prix sur Chicago a quelque peu joué. L’administration américaine souhaiterait favoriser la filière éthanol, contribuant au contexte haussier. Les fonds sont acheteurs. Toutefois, les bonnes conditions de circulation sur le Rhin et le Danube ont tendance à détendre le marché. En France, des transactions se concluent en Bretagne, avec une demande des Fab présente. Sur le reste du territoire, les primes sont globalement en baisse sur avril-juin, du fait du manque d’activité.
Orge fourragèreLes acheteurs internationaux toujours présents
Les cotations des orges fourragères grimpent de concert avec celle de blé tendre, pour des raisons similaires : faiblesse de l’euro, besoins globaux importants. La Jordanie souhaiterait 150 000 t d’orge fourragère, embarquement juillet. La clôture de l’appel d’offres est prévue pour le 8 mars. Israël cherche de son côté 30 000 t, pour embarquement avril-juin. Reste que les échanges en France ne sont pas débordants.
Orge de brasserieMorosité ambiante
Les cotations d’orges brassicoles évoluent toujours dans des marges étroites, sur un marché totalement amorphe. Signalons tout de même une expédition depuis Rouen au Royaume-Uni, pour 2 800 t.
Blé durChute des cours sur Port La Nouvelle
La cotation sur Port La Nouvelle dégringole, du fait du manque d’attractivité des origines françaises. Sur la scène internationale, la Libye recherche encore 50 000 t de blé dur. Le pays a reporté la clôture de son appel d’offres à fin mars.
Frets fluviauxRetrait dans l’Est
En fret, les prix sont en baisse au départ de Strasbourg sur les trajets Nord-UE en raison des bons niveaux d’eau et du nombre important de bateaux. Sur les autres départs, les cours sont reconduits, dans un marché relativement calme. On enregistre tout de même de petites affaires.