MAÏS
Petite fermeté
Les cours du maïs ont gagné quelques euros, soutenus par la fermeté du maïs sur Chicago et la baisse de l’euro face au dollar. La demande internationale pour des origines américaines est élevée, soutenant les prix américains et par ricochet européens. L’USDA estime les ventes US à 1,54 Mt en semaine 49, un chiffre supérieur aux attentes du marché. En France, le marché est en train de s’accorder sur une production nationale comprise entre 11,5 Mt et 12 Mt. L’activité n’est pas débordante, le produit manquant d’attractivité en formulation. De petits échanges se concluent notamment dans le Sud-Ouest. L’amidonnerie fait également quelques affaires.
ORGE DE MOUTUREDemande internationale présente
Les prix des orges fourragères ont progressé, suivant l’évolution haussière des autres céréales. La demande internationale est présente. La Tunisie a acheté le 14 décembre 75 000 t de produits pour livraison février-mars, à 178,25 $/t Caf. En France, Agreste estime les surfaces nationales au 13 décembre à 1,378 Mha, en recul de 4,1 % par rapport à l’an dernier. Les échanges sur l’intérieur sont réduits à peau de chagrin.
ORGE DE BRASSERIEStabilité générale
Les cotations des orges de brasserie n’ont guère évolué, dans un marché présentant un électrocardiogramme plat. Les niveaux de prix actuels sont peu attractifs aux yeux des brasseurs.
BLÉ DURAchat tunisien
Les prix du blé dur sont stables, sur fond de marché atone. La Tunisie a acquis 75 000 t de blé dur livraison janvier-février à 274,68-275,69 $/t Caf. Les services statistiques de l’agriculture évaluent au 13 décembre les surfaces hexagonales à 362 000 ha en 2016, pour la récolte 2017, contre 370 000 ha l’an dernier.
FRETSPetite activité sur la fin de l’année
Les cours des frets fluviaux sont reconduits. Néanmoins, on enregistre une reprise de l’activité malgré les premières fermetures d’OS en vue des fêtes de fin d’année sur Rouen. Sur l’intracommunautaire, la tendance devrait s’améliorer en janvier, avec une petite accélération des contrats. Notons toutefois que le phénomène de basses eaux est toujours présent sur l’Est du pays.