Pac : les betteraviers favorables à l'instrument de stabilisation des revenus
La Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) s'est dite favorable le 6 décembre à une évolution dans la Pac de l'instrument de stabilisation des revenus comme l'envisage Bruxelles.
Pour une amélioration de la Dotation pour aléas
La Pac inclut aujourd'hui « un instrument de stabilisation des revenus, qui est un fonds de mutualisation en cas de baisse de la marge brute individuelle de l'exploitation de plus de 30 % », a indiqué, en assemblée générale à Paris, le président Éric Lainé, ajoutant que la Commission européenne a proposé une mise en place par secteur et un seuil de déclenchement ramené à 20 %. « La CGB est favorable à une telle évolution », qui permettrait d'installer le dispositif au sein de la filière betteravière avec un cofinance-ment français et européen, a-t-il déclaré. La CGB réclame l'utilisation d'indices « afin de créer des mécanismes de déclenchements collectifs qui seraient réactifs ». Selon elle, l'omnibus financier de la Commission européenne est l'occasion de procéder aux aménagements du fonds de mutualisation dès 2018. Des positions similaires en faveur d'outils assurantiels garantissant le revenu des planteurs ont été proposées à Avignon par les producteurs de maïs (lire LD-LPM du 6 décembre).
D'autres outils ont été abordés lors de l'Assemblée générale, largement consacrée à la gestion des risques dans la perspective de la fin des quotas en 2017. La CGB réclame une Dotation pour aléas « améliorée », avec une déduction selon le chiffre d'affaires, un délai et des conditions de réintégration assouplis.