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Pac : l’AGPB pour une subsidiarité à 20 % maximum

« La Pac doit rester une politique la plus commune possible », a réclamé Philippe Pinta, président de l’AGPB, le 11 juin en conférence de presse. Sa renationalisation doit être limitée à 20 % maximum, a-t-il défendu. Autre proposition, la mise en place d’un plancher d’aide, équivalent à 70 % de la moyenne nationale par hectare sur le 1er pilier, soit 200 euros/ha pour les scopeurs français. « Il faut avoir conscience qu’au 1er janvier 2015, certains agriculteurs risquent de voir brutalement leurs aides réduites de moitié », a souligné Philippe Pinta. Par ailleurs, l’AGPB entend combattre des contre-vérités. L’idée notamment que 80 % des aides vont à 20 % des exploitations, qui justifierait le besoin de rééquilibrage des soutiens. C’est vrai en Europe, pas en France, soutient l’organisation, chiffres de la Commission à l’appui. Pour les seules subventions du 1er pilier, 40 % des fermes françaises reçoivent 81 % du total, soit une concentration deux fois moins élevée que dans l’UE. Pour l’AGPB, la réforme de la Pac constitue la « priorité », par rapport à d’autres chantiers. Le fonds de modernisation céréaliers/éleveurs (FMCE) en est un. Il vient de recevoir le feu vert des juges européens, avec un arrêt favorable aux cotisations volontaires obligatoires (CVO) françaises. Trop tard, d’après l’AGPB. « Le fonds sera repoussé d’une campagne, a déclaré Philippe Pinta. Il faut installer une structure interprofessionnelle, étendre les CVO… cela mène largement au-delà de la rentrée. »

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