Aller au contenu principal

Suppression de la taxe carbone
Orama s’étonne de sa mise en cause

A l’occasion d’un entretien accordé à Libération le 25 mars, la secrétaire d'État à l'écologie, Chantal Jouanno s’est attiré les foudres des producteurs de grandes cultures en les désignant, entre autres, responsables de l'abandon de la taxe carbone. « C'est clair, c'est le Medef qui a planté la taxe carbone. Au nom de la compétitivité », avant de pointer du doigt les « céréaliers intensifs ». La réplique du syndicat majoritaire des producteurs de céréales et d’oléagineux ne s’est pas faite attendre. Dans un communiqué diffusé ce 25 mars, Orama a indiqué ne pas comprendre les bases sur lesquelles repose la mise en cause de Chantal Jouanno à propos des céréaliers intensifs. Le syndicat « craint que la secrétaire d'état à l'écologie ne cède à des idées préconçues sur le secteur des grandes cultures », en particulier sur la production intensive. En réponse, il se dit prêt à l'accueillir sur des exploitations et des centres techniques spécialisés en grandes cultures.
Victime directe de la défaite de l’UMP aux élections régionales, la taxe carbone a été abandonnée par le gouvernement avec l’annonce de sa suppression par le Premier ministre François Fillon le 23 mars dernier. C’est au nom de la compétitivité des entreprises françaises que cette décision aurait été prise par l’exécutif français. Une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne serait plus appropriée selon le gouvernement. L’argument de la compétitivité des entreprises pourrait-il pour autant disparaître à l’échelle européenne ?

Les plus lus

Moisson 2025 : la campagne 2025-2026 débute entre soulagement et inquiétudes

À l’issue de son conseil spécialisé du 16 juillet, FranceAgriMer a présenté ses bilans céréaliers prévisionnels 2024…

logo de l'OFPM
Les marges brutes de la meunerie se dégradent à nouveau en 2024

Selon l’Observatoire de la formation des prix et des marges de FranceAgriMer, les marges brutes de la meunerie ont reculé en…

Montage photo montrant Bertrand et Eugénie Girardeau dans un champ de blé à gauche et un portrait de Ludovic Brindejonc à droite.
Prix du blé 2025 : Girardeau et Agri-Éthique lancent une bouée de sauvetage aux agriculteurs

Alors que la moisson 2025 est dans sa dernière ligne, la Minoterie Girardeau et le label Agri-Ethique souhaitent participer à…

La nouvelle carte mondiale du bloc des pays Brics + ou aspirants, d’une manière ou d’une autre, à le rejoindre. Légende : en bleu foncé, les membres ; en bleu clair, les pays partenaires (Belarus, Bolivie, Cuba, Kazakhstan, Malaisie, Nigeria, Thaïlande, Ouganda, Ouzbékistan, Vietnam) ; en vert, les pays candidats (Azerbaïdjan, Bangladesh, Myanmar, Pakistan, Sénégal, Sri Lanka, Syrie et Venezuela). A noter que l’Argentine, l’Algérie ou encore la Turquie ne rentrent dans aucune de ces catégories.
Les pays Brics s’en prennent aux quatre géants du commerce du grain

Après un sommet à Rio de Janeiro peu concluant, les pays Brics reprennent l’initiative en matière de système d’échanges des…

Graphique prix blé orge maïs France au 17 juillet 2025
Marché des céréales du 17 juillet 2025 - Le blé tire son épingle du jeu sur Euronext, soutenu par les prix mer Noire

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 16 et le 17 juillet 2025, expliquée par La Dépêche-Le…

Une moissonneuse batteuse en action dans un champ de colza 2025
Moisson 2025 : une production européenne de colza proche des 20 Mt, est-ce suffisant ?

Dans l'Union européenne, la moisson est dans sa dernière ligne droite avec des rendements en colza très satisfaisants et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne