OGM
Orama regrette les positions du gouvernement sur le Mon 810
Dans un courrier adressé au ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, par Orama le 1er décembre, le syndicat des producteurs de grandes cultures indique regretter les positions qui ont été exprimées par le gouvernement français et le président Nicolas Sarkozy au sujet de la décision du Conseil d’État annulant la suspension du moratoire concernant l’utilisation du maïs OGM Mon 810. Selon Orama, le gouvernement se limite à rechercher d’autres moyens d’interdire la culture du Mon 810 arguant notamment des risques pour l’environnement et la santé. Le syndicat indique ne pas comprendre « l’incohérence de cette position alors que les importations de matières premières OGM sont massives ». Selon Luc Esprit, directeur de l’Assemblée générale des producteurs de maïs (AGPM), « les actes ne suivent pas les discours du gouvernement ». Selon lui, cet adage peut s’appliquer aux OGM, mais aussi aux promesses faites par le passé de permettre les retenus collinaires ou les réserves d’eau en agriculture.