Orama – Pas de transfert d’aides entre secteurs
« Orama réfute toute mise en œuvre des possibilités de transfert des aides entre secteurs de production accordées à la France par le bilan de santé », indique un communiqué de l’organisation syndicale. Et d’argumenter : « nul ne peut garantir que les prix de vente de nos récoltes seront durablement élevés. » De surcroît, à classe de chiffre d’affaires identique, les exploitations du secteur bovins-viande, principales bénéficiaires de la réorientation des subventions, « dégagent, selon le syndicat, plus de revenu et reçoivent davantage d’aides cumulées. » Orama concède qu’en moyenne, toutes tailles confondues, les exploitations de grandes cultures « perçoivent plus d’aides en valeur absolue et dégagent davantage de revenu. » Mais cela est dû, selon lui, au fait qu’« elles sont proportionnellement plus nombreuses dans les classes hautes de chiffre d’affaires et de potentiel de valeur ajoutée. » Une situation qui « résulte de la restructuration continue de ce secteur », ouvert au marché. « Pourquoi le résultat de cet effort devrait-il être taxé ? », interrogent alors les producteurs de grandes cultures, qui assurent que « rien ne justifie cette démarche qui consisterait à nous faire prendre en charge des problèmes qui relèvent d’au-tres que nous. »