Orama et le Gnis s’insurgent contre les conclusions de Co Extra
Le syndicat majoritaire des producteurs de grandes cultures a rapidement signifié son opposition aux zones dédiées, qu’il juge « inacceptable et en contradiction avec la liberté de choix des opérateurs. » Orama souhaite en effet conserver le choix individuel des agriculteurs conformément à « la loi votée en France en mai 2008 permettant de produire avec ou sans OGM. » Pour le syndicat, la coexistence est tout à fait maîtrisable et le système de zonage conduirait à accentuer la situation de distorsion de concurrence dans laquelle se trouvent déjà les agriculteurs français et européens. « Le problème des zones dédiées, c’est que la pyrale et la sésamie ne s’arrêteront pas à leurs limites », explique Cedrix Poeydomenge, directeur adjoint de l’AGPM, interrogé par la Dépêche-Le Petit Meunier. Concernant, la répartition des coûts de la coexistence, Cedric Poeydomenge n’approuve pas la position de Co Extra : « la répartition des coûts doit se faire à l’image des autres filières », c’est à dire à la charge de celui qui se démarque. De son côté, le Groupement national Interprofessionnel des Semences et Plants considère que « la coexistence des cultures OGM et non OGM est possible et que les modalités doivent être établies au cas par cas. »