jeudi 4 juillet 2013
Opérateurs attentifs aux premières coupes d’orges, au Sud, et dans l’attente des moissons, au Nord
BLÉ TENDRE
L’activité est réduite à son niveau minimal, avec des opérateurs dans l’attente du démarrage des moissons. Les incertitudes relatives à l’impact des pluies sur la qualité restent la grance inconnue. Dans le sud de la France, quelques premières coupes ont été réalisées. Qualité et rendements sont pour le moment au rendez-vous. La pression maladie reste importante. Et l’on aura un véritable démarrage la semaine prochaine sur la façade Atlantique et la Bourgogne. Dans le Nord-Est, la récolte de blé devrait débuter fin juillet-début août. Les prix se sont repliés durant la semaine dans la perspective d’importantes disponibilités de maïs sur le marché mondial. L’arrivée des blés américains pèse aussi sur les cours. Cela a relancé l’intérêt des pays importateurs. L’égypte a d’ailleurs commandé 120.000 t à la Roumanie et 60.000 t à l’Ukraine. Le fait que l’origine française, handicapée par le retard des moissons, n’ait pas été retenue dans cette appel d’offres a alimenté le recul des cours. La Chine a, elle, acheté 300.000 t de blé australien alors que ses cultures se dégradent. La bonne demande mondiale a entraîné une consolidation des prix ponctuelle sur Chicago. Notons aussi que l’USDA abaissé de 3 % son estimation des stocks mondiaux, à 19,5 Mt (20,2 Mt en juin 2012), dans son rapport publié le 29 juin.
En ancienne récolte, des affaires se traitent toujours au coup par coup en France, pour des opérations de dépannage. Les industriels du nord de l’Union européenne ont toujours quelques besoins à couvrir en blé fourragers et en orges et peinent à trouver de la marchandise.
MAÏS
Bordeaux concentre toujours l’essentiel de l’activité au Sud
L’activité est particulièrement réduite sur l’intérieur en maïs. Les flux vers l’Espagne restent inexistants en ancienne récolte. Moins marquée que la semaine dernière, la demande est toujours présente sur Bordeaux, avec une prime de 5-6 €/t. Mais les coûts d’acheminement limitent l’intérêt sur certains départs du Sud-Ouest, alors que les camions n’ont pas de trafic valorisable en retour et que l’arrivée des récoltes devrait mobiliser davantage de véhicules.
Sur la nouvelle récolte, les offres d’importation depuis des pays tiers empêchent toute vélléité de vente française sur l’Espagne au départ du Sud-Ouest.
ORGE DE MOUTURE
La récolte a débuté au Sud
Les premières coupes ont commencé au sud de la Loire. Dans le Sud-Ouest, la qualité semble globalement correcte, selons les toute premières observations. On note, néanmoins, des résultats très hétérogènes, avec des PS allant de 60 à 70 kg/hl. Dans le Nord-Est, la récolte devrait débuter dans une dizaine de jours. Coté activité, les opérateurs rapportent une demande résiduelle des industriels du nord-UE sur la fin de campagne 2012/2013. Mais les offres se font rares. La nouvelle récolte ne mobilise pas les foules.
ORGE DE BRASSERIE
Marché attentiste
Les échanges sont limités en orges de brasserie. Les opérateurs font preuve d’attentisme avant l’arrivée des volumes d’orges de nouvelle récolte. La prime brassicole est jugée élevée par certains, qui s’attendent dès lors à un repli. Les échos des premières coupes en Charente, font état de très bons rendements, mais de taux de protéines bas.
BLÉ DUR
Prudence des vendeurs
Les vendeurs se montrent très hésitants à s’engager compte tenu des incertitudes qui planent sur la qualité de la récolte à venir. Les vendeurs sont notamment aux abonnés absents dans le Sud-Ouest.
Dans le Sud-Est, quelques petites affaires se sont en effet traitées en local.
FRET
Accalmie
L’activité est calme sur Rouen en cette fin de campagne.
