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OMC / Cycle de Doha

Dés le 21 juillet, jour de l’ouverture de la réunion de l’OMC à Genève, le commissaire européen, Peter Mandelson a proposé d’abaisser la moyenne des droits de douane agricole de l’UE de 60 % en moyenne au lieu des 54% précédemment annoncés. « Il ne s’agit en aucun cas d’une nouvelle offre ni d’un changement de position. C’est la base de calcul qui fait que l’on arrive à 54 % à 60 %. Le résultat change quand on intègre dans le calcul le taux de réduction des droits pour les produits sensibles ou les produits tropicaux, pour lesquels les réductions sont plus importantes », a clarifié le ministre français de l’Agriculture Michel Barnier. Le lendemain, il a exposé trois conditions pour qu’il y ait accord avec l’OMC : « aucune concession supplémentaire sur le plan agricole », « la capacité de continuer dans le respect des accords internationaux une Pac après 2013 »et « l’équilibre sur les secteurs de l’industrie, des services et des IGP ». Le même jour, la représentante américaine pour le Commerce a proposé de réduire les subventions des Etats-Unis de 17 à 15 Md$ par an. Une proposition insuffisante pour le Brésil. De son côté, l’Inde, par la voix de son ministre de l’Industrie et du Commerce, Kamal Nath, estime que « l’offre des Etats-Unis en matière de subventions est totalement inadaptée et sans rapport avec les prix actuels des produits alimentaires ni avec ce que nous réclamons ». « J’espère que l’offre n’est qu’un début et qu’ils vont donner plus qu’ils ne prennent», a conclu le ministre indien. Dans une déclaration commune le Copa-Cogeca, des paysans d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, et l’Union suisse des paysans, ont envoyé au directeur général de l’OMC une lettre intitulée “La crise alimentaire ne peut être résolue par un accord à l’OMC”. Le texte défend une « agriculture de proximité et la souveraineté alimentaire ».

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