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OMC

Les positions inconciliables des Etats-Unis d'une part, de la Chine et l'Inde d'autre part, sont la cause la plus visible de la rupture, le 29 juillet au soir, des négociations ministérielles de l'OMC. Ces positions portaient sur le mécanisme de sauvegarde spéciale, destiné à protéger les agriculteurs des pays en développement d'une forte hausse des importations ou d'une baisse des prix. Les négociations ont donc été stoppées à leur neuvième jour. Côté européen, cet échec est plutôt un soulagement pour les organisations agricoles que l'évolution des pourparlers inquiétait fortement. De plus, neuf des États membres de l'UE — France, Pologne, Hongrie, Irlande, Grèce, Portugal, Lituanie, Chypre et Italie — avaient exprimé de fortes réserves liées à des progrès jugés insuffisants sur la protection des appellations contrôlées et l'accès des produits industriels aux marchés des pays émergents, comme la Chine, l'Inde et le Brésil. C’est «un sérieux revers» pour Pascal Lamy, qui veut «remettre sur les rails» les acquis du marchandage. Il y a, selon lui, convergence sur 18 des 20 dossiers sur la table. Il a rappelé que les sujets déjà agréés, comme le démantèlement des subventions à l'exportation, ne seront pas adoptés tant que l'ensemble des sujets du cycle de Doha n'auront pas été bouclés. «Tout le travail qui a été fait restera intact, et nous le reprendrons et le ferons progresser», a assuré de son côté le ministre indien du commerce, Kamal Nath, alors que la représentante américaine, Susan Schwab, émettait l'espoir de se retrouver «dans un cadre de négociation plus ambitieux» et parvenir «à une conclusion». Quant à José Manuel Barroso, il compte « recommander aux États membres de l'UE d'analyser ce résultat et de se préparer pour le réengagement avec ses partenaires majeurs au moment approprié ».

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