OMC
Les positions inconciliables des Etats-Unis d'une part, de la Chine et l'Inde d'autre part, sont la cause la plus visible de la rupture, le 29 juillet au soir, des négociations ministérielles de l'OMC. Ces positions portaient sur le mécanisme de sauvegarde spéciale, destiné à protéger les agriculteurs des pays en développement d'une forte hausse des importations ou d'une baisse des prix. Les négociations ont donc été stoppées à leur neuvième jour. Côté européen, cet échec est plutôt un soulagement pour les organisations agricoles que l'évolution des pourparlers inquiétait fortement. De plus, neuf des États membres de l'UE — France, Pologne, Hongrie, Irlande, Grèce, Portugal, Lituanie, Chypre et Italie — avaient exprimé de fortes réserves liées à des progrès jugés insuffisants sur la protection des appellations contrôlées et l'accès des produits industriels aux marchés des pays émergents, comme la Chine, l'Inde et le Brésil.