Aller au contenu principal

OGM : une étude suggère de dédier des zones de production pour assurer la coexistence

La coexistence des filières OGM et non-OGM en Europe, où la taille des champs est en moyenne relativement faible, « ne serait possible qu’en employant de grandes distances d’isolement (avec un système d’information des agriculteurs performant) ou dans des zones dédiées de production, que celles-ci soient OGM ou non-OGM ». Tel est un des résultats du programme de recherche européen Co-Extra (coexistence et traçabilité OGM et non-OGM) dont les conclusions sont présentées à Paris du 3 au 5 juin, à l’issue de 4 ans de travaux. Yves Bertheau (INRA), coordonnateur de Co-Extra, a souligné le 3 juin devant la presse que les entreprises européennes apparaissaient « peu préparées » à la coexistence. En outre, selon les auteurs du rapport, « il paraît difficile de mettre en pratique une coexistence entre produits OGM et non-OGM dans les mêmes filières quand la pression OGM est forte ». Dans ce cas de figure, la coexistence est « seulement viable d’un point de vue économique s’il existe une différentiation de prix entre les deux types de produits sur le marché ». « Il faut que les animaux nourris avec des OGM puissent être différenciés des autres » a précisé à ce propos Yves Bertheau.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne