Aller au contenu principal

Nutrition animale : « la répercussion des coûts est une question d’aval »

© Lernestorod (Pixabay)

Seul l’aval peut permettre la répercussion des coûts de production dans les filières animales, selon Coop de France Nutrition animale. « Il n’y a chez nous aucune boîte noire : plusieurs mercuriales et indices sont reconnus pour nos matières premières comme pour les aliments pour animaux. Les cours de nos matières premières comme des produits animaux sont liés aux marchés mondiaux mais restent déconnectés les uns des autres », précise Valérie Bris, directrice adjointe du pôle Animal en charge de la nutrition animale chez Coop de France, interrogé le 9 janvier suite aux conclusions des États généraux de l’alimentation (EGalim). « Nous proposons des contrats mais les éleveurs ne les prennent pas car ils ne peuvent pas sécuriser leurs ventes avec des contrats aval ». Elle n’attend pas d’évolution après les EGalim, mais avertit : « Les fab restent extrêmement vigilants pour ne pas se trouver dans une position de sous-traitance de la grande distribution. Pas question non plus d’étrangler notre amont, les céréaliers étant souvent nos clients pour leurs ateliers d’élevage ».

Ne pas oublier les micro-ingrédients

Les syndicats militent par ailleurs pour une meilleure prise en compte d’autres éléments de leur coût. Invisible dans les indices. C’est le cas des vitamines. La nutrition animale est confrontée à d’importantes perturbations dans l’approvisionnement en vitamines A, D3, E et B suite à la fermeture d’usines chinoises pour leur mise aux normes environnementales et à l’incendie d’une usine allemande. Ils en ont averti, fin décembre, les différentes interprofessions. Le poste vitamine peut représenter jusqu’à 10 €/t sur une formulation.

Les plus lus

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne