Aller au contenu principal

Nutrinoë
Nutrition animale : la région Bretagne reste en tête

Même si son poids relatif dans les fabrications nationales d’aliments pour animaux régresse au fil des ans, la Bretagne reste la première région productrice.

Hervé Vasseur, président de Nutrinoë lors de son assemblée générale, à Rennes le mercredi 4 juillet.
© Yanne Boloh

Relativement stable en 2017 avec +0,1 % (soit 7 000 t de plus qu’en 2016), la production d’aliments pour animaux a atteint 7,69 Mt en Bretagne. À l’occasion de son assemblée générale, le président de Nutrinoë, Hervé Vasseur, se demande néanmoins si cette évolution positive signe une reprise durable. Les trois régions qui forment l’Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire et Normandie) ont progressé ensemble de 0,5 % en 2017 (soit +61 000 t), après une année 2016 difficile. En pourcentage, la Normandie évolue davantage (+2,8 %, soit +19 000 t) mais l’essentiel de l’augmentation en volumes est porté par les Pays-de-la-Loire (+1 % soit +35 000 t). La Bretagne bute en effet en 2017 sur la volaille : elle ne pèse plus que 2,9 Mt sur les 5,1 Mt des trois régions Ouest, quand elle reste ultra-dominante en porc (3,6 Mt sur les 4 Mt de la zone) et fabrique toujours plus de la moitié des tonnages en vache laitière (0,87 Mt sur les 1,5 Mt). Elle représente, au niveau français, 77 % des tonnages Porc, 46 % des tonnages Dinde, 45 % des tonnages Pondeuse et 32 % des tonnages Vache laitière, hors mash.

 

Un premier semestre correct

La tendance des premiers mois de l’année est bonne en Bretagne (+0,3 % en porc, +3 % en volaille, +4 % en bovin) et correcte sur l’Ouest (-0,2 % en porc, +2 % en volaille, +4 % en bovin), malgré la chute du porc en Normandie (-4 %). À noter que le prix des matières premières est reparti à la hausse, avec +26,5 % pour celles utilisées dans la production des aliments Vache laitière, +15,5 % pour la dinde, 17,3 % pour le poulet, +18,8 % en pondeuse, +14,9 % en porc engraissement. « C’est là que les fabricants jouent particulièrement leur rôle de tampon en lissant les prix spot », souligne Hervé Vasseur.

Parmi, les grandes tendances 2017, le bio accélère sa croissance à 389 230 t en France (+15 %). La hausse est même supérieure dans l’Ouest (+18 %) sur un volume déjà important. « 56 % de l’aliment bio français sont produits dans l’Ouest, dont les trois quarts en volaille », précise le président de Nutrinoë.

 

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

Graphique prix blé orge maïs France du 25 septembre 2025
Marché des céréales du 25 septembre 2025 - Les prix du blé tendre se maintiennent au-dessus des 190 €/t sur Euronext

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 septembre 2025, expliquée par La Dépêche-Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne