Nouvelles des marchés
Une meilleure activité, surtout vers l'industrie
La demande industrielle, en France et au Benelux, se montre toujours soutenue, ce qui participe au maintien d'une certaine pression commerciale. Compte tenu des prix pratiqués, une variété comme la Bintje, produit phare de l'industrie, se valorise en effet plus difficilement sur le marché du frais.
Pour autant, la présence marquée des industriels, la tendance à la rétention des stocks de la part des producteurs et les mises en place de promotions dans les magasins sont autant de facteurs contribuant à la plus grande nervosité du commerce. Hors hexagone, les ventes se maintiennent sur un rythme stable vers les pays méditerranéens (Espagne, Italie, Portugal). D'autre part, la demande des industries belges et néerlandaises est davantage marquée. À noter par ailleurs quelques expéditions vers la Grande-Bretagne.
Une tendance plus ferme qui se vérifie également sur le marché intérieur belge où de nouvelles hausses de prix sont envisagées dans les prochains jours. En revanche, les débouchés vers l'Europe de l'Est sont ralentis par le grand froid qui sévit actuellement dans ces pays.
En ce qui concerne le marché de la primeur, les apports demeurent encore marginaux. Les mauvaises conditions météorologiques au Maroc retardent la production et, par conséquent, les envois. Sur Marseille, en semaine 3,75 tonnes seulement ont été déchargées (contre plus de 700 t en 2005 et 1.000 t en 2004). Le total des envois de ce pays, depuis le démarrage de sa campagne, s'élève à 200 tonnes… Ces modestes quantités, de qualité par ailleurs hétérogène, devraient peu influer sur l'évolution du marché de la conservation, attendue plus ferme dans les jours à venir.