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Nouvelles de la filière

GIPT : maladies de quarantaine de la pomme de terre et indemnisation

L’assemblée générale du Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT), qui s’est tenue à Paris en mars dernier, a été l’occasion pour son président, Didier Lombart, de revenir sur le dossier de l’indemnisation des maladies de quarantaine de la pomme de terre.

«Lors de notre précédente assemblée générale, nous nous réjouissions de l’accord trouvé au sein de la profession pomme de terre pour la mise en place d’une convention d’indemnisation des maladies de quarantaine, à des fins de prévention et de sauvegarde du territoire français. Au moment où l’Europe s’élargit vers des états dont on connaît les risques sanitaires, notre filière, si elle veut conserver la qualité sanitaire de son territoire qui est indéniablement un avantage compétitif, doit redoubler de vigilance. Indemniser des opérateurs n’est pas une fin en soi. C’est avant tout un outil de solidarité et de prévention. Bien en amont, pouvoirs publics et filières doivent mettre tous les moyens possibles en œuvre pour éviter toute contamination. Un premier pas a été fait l’automne dernier puisque la France, à l’image d’autres Etats membres, a pris un arrêté soumettant tout lot de pommes de terre introduit de Pologne à déclaration obligatoire. Il va de soi que, dans ce contexte, le GIPT a immédiatement demandé aux pouvoirs publics de réaliser pour son compte des analyses bactériologiques sur de tels lots, dans la même logique de ce que nous pratiquons depuis plusieurs années pour les lots introduits des Pays-Bas, du Danemark et d’Allemagne. Ceci étant dit, ce que le GIPT attend plus encore des opérateurs, c’est qu’ils puissent réduire encore les introductions des pays à risque, et éviter toute introduction de Pologne, pays dans lequel la situation sanitaire est particulièrement préoccupante. Certes, les opérateurs industriels sont loin d’être les plus gros introducteurs, mais il est toujours possible d’optimiser, par exemple en trouvant des accords pour introduire les variétés étrangères nécessaires sur le sol français. C’est la volonté des membres du GIPT et de réels efforts sont faits dans ce sens. Ils méritent d’être soulignés. Se prémunir le plus en amont possible est une nécessité mais ce n’est effectivement pas suffisant. J’en veux pour preuve le foyer Clavibacter de l’été dernier. Certes, ce foyer a été limité, bien circonscrit, mais il a aussi montré combien il était urgent que notre convention maladies de quarantaine puisse s’appliquer dans des délais raisonnables. Pour se faire, au-delà du CNIPT et du GIPT, il est désormais urgent que le troisième partenaire, l’Etat, puisse se mobiliser. Nous ne doutons pas de sa volonté mais le parcours législatif pour créer le cadre juridique nécessaire à la mise en œuvre de volontés politiques est parfois long et semé d’embûches. Depuis janvier 2005, ce cadre juridique existe enfin puisque le Sénat a pu adopter en deuxième lecture l’article 9 du projet de loi sur le développement des territoires ruraux, prévoyant une participation financière conjointe de l’Etat et des filières dans le cadre de la lutte contre les organismes nuisibles. Espérons que ce texte sera bientôt définitivement entériné.»

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