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Nouveau pacte ferroviaire : quid du transport de marchandises ?

Le rapport de Jean-Cyril Spinetta sur l'avenir du transport ferroviaire évoque le fret ferroviaire dans trois de ses recommandations.

Pour l'AUTF, les propositions de Jean-Cyril Spinetta ne suffiront pas à soutenir les chargeurs.
© PxHere

«Dans un secteur qui sera demain pleinement ouvert à la concurrence, la SNCF doit être […] l’entreprise de référence, qui remplit pleinement ses engagements au service de ses clients, voyageurs et frets », a indiqué Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, à l’occasion de la remise, le 15 mars, du programme de travail pour l’élaboration d’un projet stratégique de la SNCF, dans le cadre du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire, présenté la veille en Conseil des ministres.

Le fret en filigrane

Bien que sous-représenté, le fret n’a pas été oublié par Jean-Cyril Spinetta dans son rapport sur “L’avenir du transport ferroviaire”, publié le 15 février. Trois recommandations dédiées y figurent sur les 43 proposées au gouvernement pour « moderniser le système ferroviaire français ». La recommandation 15 concerne « la création d’une filiale de SNCF Réseau dédiée aux capillaires fret et aux installations de service », qui « permettrait de renforcer les liens avec les clients chargeurs et transporteurs […] pour faciliter le financement des investissements ». La recommandation 17 conseille la recapitalisation et la filialisation de Fret SNCF, et la recommandation 16 propose le maintien des péages fret à un niveau inférieur au coût marginal. L’AUTF (association des utilisateurs de transport de fret), qui soutient cette dernière, prévient : « les trois propositions de Jean-Cyril Spinetta ne permettront pas d’apporter les solutions attendues par les chargeurs. » Elle insiste sur la prise en compte de « l’impact sur le transport de marchandises de la fermeture des petites lignes à la circulation voyageurs », des axes « essentiels au maintien du fret ferroviaire ».

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