Aller au contenu principal

NEPG : les producteurs encouragés à diminuer les surfaces en 2005

Ils doivent prendre conscience de «l'inutilité de produire des pommes de terre qui seraient valorisées en dessous du coût de production».

N’AYANT POUR L’INSTANT aucune donnée officielle concernant les emblavements 2005, le NEPG (North-Western European Potato Growers Group ou Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen) conseille aux producteurs de réduire considérablement les surfaces de pomme de terre dans le Nord-Ouest européen. «Au vu des prix très bas du marché libre et des contrats 2005/2006 actuellement proposés, les producteurs doivent être conscients de l’inutilité de produire des pommes de terre qui seraient valorisées en dessous du coût de production».

Baisse des volumes contractés

La plupart des contrats de la saison prochaine ne sont pas encore signés, mais les premières indications montrent une baisse des prix et des volumes, avec parfois un renforcement des exigences de qualité. La réduction des volumes contractés (avec par conséquent une augmentation des volumes disponibles sur le marché libre) peut-être considérée positivement mais à condition que les surfaces diminuent et seulement à cette condition !

«Une valorisation en dessous des coûts de production est inacceptable.» Le NEPG prévient les producteurs de ne pas signer de contrat en dessous du coût de production. S’il est impossible de calculer un coût de production moyen de pomme de terre, le groupement de producteurs encourage chaque producteur à calculer avec précision son coût de revient. Comme alternative face à un contrat non rémunérateur, il conseille d’arrêter la culture ou d’acheter des options sur le marché à terme pour couvrir les risques.

Sur la base du calcul du coût de production, l’organisme européen souhaite entreprendre des discussions au niveau européen sur l’offre et la demande pour les cinq ans à venir, ainsi que sur la qualité des pommes de terre industrielles.

Les plus lus

Photo montant quelques graines de tournesol
Récolte 2025 : la déception se confirme sur le tournesol en France

Alors que la récolte de tournesol 2025 touche à sa fin, la déception domine dans les principaux bassins de production dans l’…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Navire à quai, devant silos portuaires Sénalia, au port de Rouen.
Exportations céréalières : une période de dégagement réussie pour Sénalia

Le principal terminal céréalier du port de Rouen enregistre un tonnage à l’exportation honorable sur le premier trimestre…

Photo d'un intervenant lors d'une conférence sur le réchauffement climatique lors des JTIC 2025
JTIC 2025 - Comment la filière céréalière s’adapte au réchauffement climatique en Espagne ?

Le réchauffement climatique impacte déjà sévèrement la filière céréalière en Espagne. À l’occasion de l'édition 2025 des…

champ sous un ciel nuageux, Creuse, octobre 2025.
Céréales et oléoprotéagineux bio : le marché du tournesol est toujours tendu

Après des conditions météorologiques favorables aux récoltes d’automne ces dernières semaines, l’arrivée d’un front…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne