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Marges des grandes surfaces : le gouvernement s’engage à renforcer les contrôles

À la demande des organisations agricoles et à l’occasion d’une rencontre le 13 juin, le gouvernement a décidé de renforcer les capacités de contrôle des lois commerciales au sein des grandes surfaces. Une «brigade de contrôle» va être mise sur pied en réaffectant une partie des effectifs de la DGCCRF (Direction de la concurrence et de la répression des fraudes). Leur mission : vérifier l’absence d’abus dans les relations commerciales celles-ci ayant été libérées l’an dernier par la loi sur la modernisation de l’économie (LME). La brigade nommera un interlocuteur dans chaque département pour recueillir les doléances de tout fournisseur des grandes surfaces qui pourront ainsi être à l’origine de contrôles renforcés. Depuis la loi LME, les agents de l’État ont déjà des pouvoirs accrus de contrôle et de sanction. Une évaluation de cette loi a aussi été prévue et fera l’objet d’une rencontre mercredi 17 juin, sous la houlette de Christine Lagarde, la ministre de l’économie. Convoquées, les grandes surfaces sont censées s’engager à faire toute la lumière sur leurs marges. Dans une interview au Figaro du 15 juin, le distributeur Michel-Edouard Leclerc affirme que les marges brutes sur les produits agricoles se situent entre 27 % et 30 %. Luc Chatel a affirmé que le gouvernement allait mettre en place une «expertise contradictoire et indépendante pour s’assurer de la validité des données transmises». Enfin, le dispositif prévu par le gouvernement prévoit aussi la demande auprès de Bruxelles de pouvoir généraliser l’obligation de l’origine nationale des produits ; enfin, la future loi sur l’agriculture devrait prévoir les moyens de renforcer le rôle des interprofessions vis-à-vis des grandes centrales de distribution.

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