Blé tendre
Marchés concentrés sur les exportations d'orge et de blé fourragers
Le conflit en Ukraine a continué d'inquiéter les marchés céréaliers cette semaine. L'accord de paix, signé le 12 février, devrait être de nature à détendre les marchés. Mais les plus grands doutes persistent quant au respect du cessez le feu obtenu. L'importance des volumes internationaux, confirmée dans le dernier rapport mensuel de l'USDA sur l'offre et la demande mondiales paru le 10 février, est de nature à peser sur les prix. La production mondiale est évaluée à 725 Mt, contre 723,38 Mt en janvier. Quant aux conditions météorologiques, elles ne s'avèrent pas être un sujet d'inquiétudes actuellement dans les principales zones de production. En France, le portuaire continue de tirer le marché au nord de la Loire, en blés meuniers mais surtout en fourragers. Le marché intérieur se montre quant à lui globalement calme.
L'approvisionnement des fabri-cants d'aliments composés génère tout de même quelques petites af-faires. Les meuniers procèdent également à des ajustements de couverture sur l'ancienne récolte. Ils s'engagent aussi sur la prochaine campagne. Dans le Sud-Ouest, de petits tonnages se traitent, notamment pour approvisionner la place portuaire bordelaise, mais également à destination du marché espagnol.
Côté fondamentaux, les ventes européennes de blé à l'export pour 2014/2015 ont été relevées d'1 Mt, à 31 Mt. Notons que le ministère de l'Agriculture australien a, lui, revu à la hausse, de 400.000 t, l'estimation de sa production nationale pour 2014/2015, à 23,6 Mt. Par ailleurs, l'administration russe n'a finalement pas octroyé au Caire de dérogation à l'application de ses taxes à l'exportation.