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Blé tendre
Marché plutôt calme globalement baissier en céréales à paille

Les cotations du blé tendre ont affiché un retrait entre les semaines 31 et 32 sur Euronext et les places françaises, à l’image de ce qu’il s’est passé sur Chicago, mais dans une moindre mesure. Le marché a attendu tout au long de la semaine le rapport mensuel de l’USDA, qui s’est avéré baissier. Si le stock mondial de blé 2016/2017 estimé à 258,56 Mt était dans les attentes, les volumes attendus pour 2017/2018 se sont révélés au-dessus des prévisions du marché. Les productions et stocks états-uniens s’élèveraient respectivement à 1 739 millions et 933 millions de boisseaux. Le stock mondial 2017/2018 progresserait à 264,69 Mt (260,6 Mt en juillet). La récolte mondiale 2017/2018 est corrigée à 743,18 Mt (737,83 Mt en juillet et 755 Mt en 2016/2017), dont 26,5 Mt pour le Canada (28,35 Mt estimée en juillet), 26,5 Mt pour l’Ukraine (24 Mt en juillet) et 77,5 Mt pour la Russie (72 Mt en juillet). D’une part, le haut niveau de l’euro par rapport au dollar pénalise la compétitivité des origines européennes. D’autre part, les volumes attendus sur la zone mer Noire pèsent sur les prix. Les autorités russes ont déclaré durant la semaine 32 s’attendre à des exportations de blé tendre proche de 38 Mt pour la campagne commerciale 2017/2018. Néanmoins, quelques éléments haussiers sont à signaler. Les pluies se sont poursuivies en Allemagne, pénalisant l’avancée de la récolte et potentiellement la qualité des volumes. Des traders ont indiqué à Reuters que dans certains secteurs, 40 % des blés tendres seraient déclassés en fourragers, contre 20 % d’habitude, dans les régions exportatrices du nord du pays notamment. Les conditions météorologiques sont toujours adverses au Canada. En France, Agreste estime la récolte de blé tendre à 36,8 Mt en août, contre 36,2 Mt en juillet, constituant un élément baissier. Selon Céré’Obs, la récolte de blé était réalisée à 97 % au 7 août. L’activité sur le marché physique français est limitée à des échanges sur le rapproché, une certaine rétention étant observée dans les grandes zones de production pour des livraisons éloignées. La demande n’est pas non plus des plus vivaces. La concurrence mer Noire affecte les échanges dans le Sud, sur l’Espagne notamment.

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