Marché des engrais : en attendant la nouvelle campagne
TENSION. En cette fin de campagne 2006/2007, les nouveaux prix de l’ammonitrate, des ternaires et des solutions azotés ne sont pas encore dévoilés par les producteurs.
Dans un contexte de tension internationale du marché des engrais en général et de l’azote en particulier, il semble que leur niveau devrait se maintenir. Ce, d’autant plus que l’urée, dont les prix flambent, attisés par la forte demande des états-Unis, ne constitue plus actuellement une alternative intéressante pour les agriculteurs français.
La situation s’arrange en ammonitrate
Les producteurs d’ammonitrate se montrent ainsi plutôt optimistes face à cette conjoncture qui leur permet d’espérer une redynamisation de leurs activités mises à mal en début de campagne. En effet, la forte attractivité de l’urée à l’automne 2006 leur a fait perdre des parts de marché. Si le ratrappage en cette fin de campagne n’est pas complétement réalisé, il paraît beaucoup moins inquiétant que prévu. L’écoulement des stocks a ainsi pu assainir le marché de l’ammonitrate qui compte donc démarrer cette nouvelle campagne dans les meilleures conditions. Côté produits phosphatés, l’explosion de la demande émanant des pays du sud-est asiatique et de l’Amérique du Sud provoque une flambée des cours. Ce, d’autant plus que les pays producteurs, comme la Tunisie ou le Maroc en Europe, n’augmentent pas leur capacité de production en phosphate et acide phosphorique. Ces niveaux des prix n’incitent pas les distributeurs, plutôt enclins à la prudence, à prendre des positions trop importantes pour l’automne.
Quant à la potasse, elle se prépare une nouvelle fois à annoncer une hausse de 12 euros/tonnes prévue cet été.
Une étude de l’Université de Caen met en cause le Roundup L'herbicide Roundup aurait des effets toxiques –jusqu'alors inconnus– sur les cellules embryonnaires humaines, selon une étude réalisée par l'équipe du professeur Gilles-Eric Séralini à l'Université de Caen. Les six scientifiques auteurs de l'étude ont comparé les effets déjà observés sur les cellules provenant de placenta à ceux susceptibles de se manifester sur des cellules d'embryon. Au terme de leur expérimentation, les chercheurs ont constaté que les cellules d'embryons se révélaient « bien plus sensibles».