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Agroalimentaire
L’UE veut suivre les prix à la loupe

APRÈS LA FLAMBÉE des prix alimentaires de 2007/08, l’écart entre les tarifs à la production et ceux à la consommation est tel – de 1 à 5 en moyenne – que les institutions européennes se doivent de réagir, souligne une résolution adoptée le 26 mars par le Parlement européen. Les députés appellent la Commission à enquêter « aussi rapidement que possible » sur la répartition des marges dans la chaîne de production et de distribution. Pour la rapporteuse grecque, Katerina Batzeli, « les producteurs et les consommateurs ressentent les pressions de la chasse au profit qui est à l’origine du dysfonctionnement du marché agroalimentaire. Il est temps de mettre en œuvre une planification concertée et de proposer des interventions adaptées au niveau européen, afin de faire face à la crise financière qui pèse lourdement sur les ménages et les agriculteurs. » Les députés mettent en cause la « concentration croissante » tout au long de la chaîne et les « abus de position dominante », notamment dans la grande distribution. Ils demandent un renforcement de l’action sur ce point. Les députés appuient la décision de Bruxelles d’un système européen de suivi du marché. Celui-ci devrait être capable d’enregistrer la tendance des prix dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et permettre des comparaisons transfrontalières de produits similaires. Ils soulignent que les mouvements à la baisse des prix doivent être répercutés à court terme sur les consommateurs et ceux à la hausse plus rapidement sur les agriculteurs. Les parlementaires aspirent par ailleurs à une vaste base de données électronique européenne, accessible aux citoyens, reprenant les prix de référence des produits ainsi que des intrants, des coûts de l’énergie, des coûts salariaux, des loyers et des prélèvements, dans toute l’UE.

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