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Négoce internationale
Louis Dreyfus Company annonce une baisse de son revenu entre 2018 et 2019

Le négociant rapporte une hausse des chargements, mais la baisse des prix mondiaux des commodités a pesé sur son résultat.

© echosystem-Pixabay

Louis Dreyfus Company (LDC), connu pour être le "D" du quartet mondial ABCD (représentant les géants du négoce international de grains), a annoncé, le 23 mars, un recul de son revenu net entre 2018 et 2019, passant de 364 millions de dollars (M$) à 230 M$. Le chiffre d'affaires passe de 36 milliards de dollars (Md$) à 33,6 Md$, et l'EBIDTA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de 1 064 M$ à 836 M$.

La baisse des revenus de LDC s'explique par un contexte 2019 difficile : la peste porcine africaine et les tensions entre la Chine et les Etats-Unis sont notamment cités. « 2019 a été l'une des année les plus compliquées de notre époque récente », a commenté Margarita Louis Dreyfus, dans un communiqué du 23 mars. Elle ajoute que, malgré les changements dans les tendances de consommation, l'instabilité géopolitique et la forte volatilité des marchés, la stratégie de LDC reste la bonne, et que les résultats, bien qu'en baisse, « montre une certaine résilience ».

La société se réjouit, notamment, de la hausse des volumes exportés, de 1,3 % entre 2018 et 2019. La conjoncture internationale, marquée par une baisse des prix mondiaux (notamment des graines oléagineuses et des tourteaux), a constitué une des principales raisons justifiant la baisse des résultats du groupe. LDC compte donc maintenir sa stratégie mise en place en 2019, basée notamment sur l'amélioration de la logistique. Le négociant rappelle ses investissements dans « les wagons en Ukraine afin d'optimiser les exportations de céréales, la création d'une coentreprise d'entreposage de maïs en Chine et ses investissements dans des navires davantage écoresponsables ».

Trop tôt pour connaître les effets du Covid-19 sur l'activité du groupe

Concernant la pandémie de Covid-19, LDC estime qu'il est encore trop tôt pour en connaître les effets sur son activité. Le négociant précise qu'il s'efforce de remplir sa mission de fournir « des produits essentiels, comme les denrées alimentaires et les aliments pour animaux [...] et travaille pour assurer la santé et la sécurité de ses employés, clients et fournisseurs, en empêchant la propagation du virus ».

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