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Productions animales
L’interprofession volaille à la reconquête du marché national

Jean-Michel Schaeffer, président d'Anvol (interprofession de la volaille de chair).
© Yanne Boloh

Reconquérir au moins un point du marché français par an ces dix prochaines années : la toute jeune interprofession de la volaille de chair, Anvol, quantifiait ainsi la volonté de tous les acteurs de la filière, lors de sa première réunion publique le lundi 18 février. 42 % du poulet consommé en France est en effet importé et, malgré les efforts déjà engagés par les maillons abattages et découpes, les importations se poursuivent. La consommation continue à croître, avec +2,7 % l’an dernier. Les importations représentent un tiers de l’ensemble des volailles consommées dans l’Hexagone car, si le poulet standard domine, la France bénéficie d’une large diversité de productions (dindes, cailles, pintades, mais aussi Label rouge et bio). L'enjeu de la reconquête du poulet “Volaille Française” est de taille tant pour les accouveurs, éleveurs et abatteurs que pour les fab. La volaille représente en effet le premier volume des aliments pour animaux produits en France, avec 8,4 Mt toutes espèces confondues et, plus spécifiquement, 3,4 Mt d’aliments pour les poulets de chair. L’interprofession, née à la suite des EGAlim et reconnue officiellement en septembre 2018, pilote le plan de reconquête. Elle chiffre à 2,7 milliards d’euros le besoin en investissement dans les cinq ans à venir, « l’essentiel au niveau des élevages pour la construction et la rénovation des bâtiments d’élevage », explique le président Jean-Michel Schaeffer. Couvoirs et abattoirs ont également besoin d’investir, Gilles Huttepain (LDC) estimant le besoin de ces derniers à 400 000 €. Le financement ne viendra pas du grand plan d’avenir mais de sources privées.

 

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