Aller au contenu principal

Libre-échange : Bruxelles va poursuivre ses négociations avec plusieurs pays d’Amérique latine

Les négociateurs de la Commission européenne vont reprendre les pourparlers commerciaux avec le Mercosur et avec le Mexique, qui n’ont pu être conclus en décembre, et poursuivre ceux entamés avec le Chili.

Anestiev (Pixabay)

Les derniers pourparlers de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, qui se sont tenus en décembre à Buenos Aires, « ont été assez difficiles » et « quinze dossiers » restent ouverts, a commenté le 20 décembre devant des journalistes le commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan. « Nous estimons avoir fait des progrès et espérons pouvoir conclure un accord en février 2018, à condition que nos conditions soient remplies », a-t-il ajouté.

À Buenos Aires, l’Union n’a pas revu son offre de contingent tarifaire d’importation du 5 décembre pour la viande bovine, a assuré le commissaire européen, à savoir 70 000 t. Lors de la première série de négociations avant leur interruption, 100 000 t qui avaient été proposées en septembre 2004 au bloc sud-américain qui, en mars 2006, avait réclamé 300 000 t.

Mercosur : le président argentin veut conclure

Mauricio Macri, le président argentin, s’est dit, le 21 décembre, « convaincu que, en signant des accords tels que celui avec l’Union européenne, nous renforcerons le Mercosur et sa propre intégration ».

Le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) est « le bloc le plus isolé et protectionniste dans le monde », a-t-il déploré. Ajoutant : « La question n’est pas de savoir si la mondialisation est bonne ou mauvaise, mais quel est le type de mondialisation que nous voulons et dont nous avons besoin ». Le président argentin s’exprimait devant la presse à Brasilia en marge d’un sommet au cours duquel la présidence semestrielle du Mercosur a été passée du Brésil au Paraguay.

Mais aussi Mexique et Chili

L’UE va aussi poursuivre les négociations avec le Mexique pour la modernisation du volet commercial de l’accord bilatéral de 2000 qui n’ont pu être conclues en décembre.

Sont également en cours des pourparlers entre l’Union et le Chili, entamés en novembre, pour, là aussi, moderniser l’accord bilatéral qui date de 2002. Pour l’instant, celui-ci ne couvre pas certains domaines tels que les investissements, les barrières non tarifaires, les droits de propriété intellectuelle ou encore la protection de certaines indications géographiques.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne