OGM
Les semenciers demandent aux candidats de ne pas s’opposer aux OGM
Les professionnels français des semences demandent aux candidats à l’élection présidentielle de ne pas s’opposer à la recherche et à la culture des OGM, dans une « lettre ouverte » publiée jeudi dernier. Le GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences et des plants), l’Oleosem (Association de l’industrie des semences de plantes oléagineuses), la Seproma (Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs) et l’UIPP (Union des industries de protection des plantes) s’inquiètent plus particulièrement des déclarations sur le sujet de Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS) ; le premier se disant « sceptique » sur les « vrais avantages» des OGM tout en jugeant « indispensable » de poursuivre la recherche, tandis que Mme Royal propose d’arrêter les essais d’OGM en plein champ. Pour les professionnels des semences, « les motivations pour refuser le développement des cultures OGM ne s’appuient sur aucune base scientifique ou juridique. » Ils estiment par ailleurs qu’ « instaurer un moratoire ferait perdre à la France toute chance de rester la deuxième puissance agricole mondiale ».