Blé tendre
Les rapports de l’USDA confirment des bilans très lourds en céréales, dont les cours évoluent peu sur la semaine
Les prix du blé tendre français ont très peu évolué sur la semaine. Les températures basses aux États-Unis restent un élément de préoccupation quant au bon développement des cultures de blé d’hiver outre-Atlantique. En Europe de l’Est où les conditions climatiques froides inquiétaient également les opérateurs locaux, le manteau neigeux serait suffisant pour protéger les surfaces d’un coup de gel éventuel.
Attendus par les opérateurs, trois rapports ont été diffusés par l’USDA ce jeudi. Nous retiendrons que la production 2016/2017 de blé a été réhaussée à 752,69 Mt (751,26 Mt le mois dernier) contre 735,49 Mt l’an dernier, dont 15 Mt pour l’Argentine (14,4 Mt en décembre), 144,32 Mt pour l’UE (143,97 Mt) et 72,5 Mt (72 Mt) pour la Russie. Le stock final est corrigé à 253,29 Mt contre 252,14 Mt le mois dernier à comparer aux 240,49 Mt en 2015/2016. Par ailleurs, le rapport du département étasunien de l’Agriculture sur les emblavements a fait état de surface tout blé confondues à 32,383 millions d’acres (36,137 millions d'acres en 2016/17), soit un niveau extrêmement bas.
Concernant l’activité, les fabricants d’aliments du bétail ont réalisé l’essentiel de l’activité cette semaine, avec une bonne demande en Bretagne qui se heurte à une offre limitée, d’où une progression un peu plus importante des cours des blés fourragers dans cette zone. De leurs côtés, les meuniers ont procédé à quelques petits achats de compléments et s’intéressent à la prochaine récolte. Notons que des volumes de bonne qualité sont ressortis, notamment en Beauce mais les industriels, maintenant habitués à la qualité 2016, ne sont pas nécessairement au rendez-vous.
Sur le plan international, les exportations européennes restent très limitées en blé tendre. En revanche, le ministère de l’Agriculture ukrainien a annoncé que le pays pourrait exporter 40 Mt de céréales sur la campagne 2016/2017.