BLÉ TENDRE
Les offres mondiale et hexagonale abondantes font pression sur les céréales

Le blé tendre baisse encore, conséquence des bonnes perspectives de production mondiales et hexagonales. L'offre française manque toujours de compétitivité à l'export, limitant l'activité en portuaire. Sur l'intérieur, les minotiers font quelques achats, notamment dans la région Centre, profitant de la baisse des prix. Les échanges ne sont pas débordants dans l'ensemble, néanmoins. La concurrence mer Noire continue de faire rage, en témoigne le dernier résultat de l'appel d'offres égyptien, qui s'est procuré 60.000 t de blé russe. L'Égypte a relancé un appel d'offres vendredi. De son côté, la Tunisie s'est procurée 75.000 t de marchandises. La Jordanie a renouvelé son appel d'offres de 100.000 t pour embarquement novembre-décembre, n'ayant pu trouver une offre convenable la semaine antérieure. Le Bengladesh a de son côté rejeté 52.000 t de marchandises made in France à 10 % de protéines, la qualité ne correspondant pas au cahier des charges du pays. Les autorités iraniennes ont annoncé qu'elles n'importeraient plus de blé jusqu'à mars 2016, compte tenu d'une bonne récolte et des nobreux achats antérieurs. Selon les échos du marché, la production australienne de blé atteindrait 26 Mt, en hausse de 10 % par rapport à 2014, grâce aux récentes précipitations. La commission européenne Mars a estimé au 24 août les rendements européens de blé tendre à 5,81 t/ha, contre 5,80 t/ha en juillet. En France, ils n'ont pas bougé, maintenus à 7,25 t/ha d'un mois sur l'autre.