Aller au contenu principal

Logistique / 44 tonnes
Les Fab défendent le 8/4 à 35 t

Le Snia (Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale) s’est félicité du fait que le dossier du 44 t se concrétise. La profession défend cette évolution depuis plusieurs années dans un soucis d’amélioration de la compétitivité française, avec « un objectif de pérennisation de la profession et des filières », insiste son directeur, Stéphane Radet. Aussi s’est elle mobilisée, avec les autres maillons de la filière, pour alerter le gouvernement sur le fait que ce 6e essieu modérait les gains espérés par les professionnels. « Nous avons pris acte de cette décision interministérielle et avons fait état du mécontentement et de l'incompréhension des professionnels de l'introduction de cette contrainte technique. » Ce front commun a permis de faire bouger les lignes et la profession espère tirer profit du nouveau calendrier (cf. ci-dessus).

La nutrition animale demande le passage de 32 à 35 t pour les 8/4*
Le secteur de la nutrition animale est concerné par le 44 t pour son approvisionnement en matières premières, assuré le plus souvent par les camions des OS ou des transporteurs, et pour une part de leurs expéditions d’aliments. Mais les industriels utilisent aussi « très largement » des camions spécifiques appelés 8/4. Ils y ont recours pour certains produits mais aussi dans les régions à faible densité et où les routes ne sont pas adaptées à de gros véhicules. « Nous souhaitons que la charge utile de ces 8/4 passe de 32 t à 35 t, ce qu'ils peuvent tout à fait supporter », explique Stéphane Radet. Le gouvernement n’a pas donné suite à cette demande. Mais la profession ne désarme pas : « Ce dossier nous tient à cœur. »

(*) : 2 essieux de 4 roues à l’arrière du véhicule (8) + 2 essieux de 2 roues à l’avant (4)

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Graphique prix blé orge maïs France du 25 septembre 2025
Marché des céréales du 25 septembre 2025 - Les prix du blé tendre se maintiennent au-dessus des 190 €/t sur Euronext

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 septembre 2025, expliquée par La Dépêche-Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne