BLÉ TENDRE
Les cours du blé reculent sur fond de conditions de cultures favorables et de faible demande

Les cours du blé tendre affichent une baisse autant sur l'ancienne que sur la nouvelle récolte. La faiblesse des besoins ne permet pas de générer d'activité sur le marché physique français. La période de fin de campagne n'y aide pas non plus. Enfin, la baisse des cours dans un contexte d'évolution des cultures favorables ne risque pas non plus d'accélérer les achats de l'industrie. Qu'il s'agisse de la nutrition animale ou des meuniers hexagonaux, les échanges sont réduits. Notons qu'en en région Champagne et Bourgogne, le marché est limité par un manque de camions. On enregistre, de fait, des ajustements de positions sur la fin de cam-pagne, avec des reports sur juillet. En fob Moselle, le marché est calme. En rendu Finistère, on cherche de la marchandise pour dépanner les opérateurs mais cela ne concerne que des petits volumes. Dans le Sud-Ouest, on notera une très faible disponibilité en blé tendre de force. Sur le portuaire, des mouvements sont rapportés mais les blés d'origine France sont peu compétitifs actuellement, malgré la baisse de l'euro, sur le marché mondial comme l'a montré l'achat égyptien de 240.000 t d'origine russe (180.000t) et roumaine (60.000 t). Sur les ports de la façade Atlantique, le marché est de nouveau calme en ancienne récolte. Et l'attentisme règne sur la prochaine campagne. Par ailleurs, la Russie devrait mettre en place à partir du 1er juillet un nouveau dispositif de taxation de ses expéditions de blé qui serait variable selon les cours mondiaux et la parité de la monnaie russe avec le dollar.