BLÉ TENDRE
Les cours des céréales se sont globalement repliés sur un marché en manque de dynamisme

Les cours du blé tendre sur le marché français sont repartis à la baisse cette semaine, dans le sillage des marchés à terme européen et américain, en raison des volumes conséquents disponibles à l'échelle mondiale. Et ce, malgré des pluies en Australie et au Canada qui font craindre une perte de qualité des productions à venir. Notons que la Commission européenne a proposé d'augmenter les volumes importés non taxés en provenance d'Ukraine de 1 Mt en blé et en maïs, alors que le pays aurait engrangé 43,6 Mt de céréales à paille contre 41,8 Mt l'an passé, selon le ministère de l'Agriculture. L'euro a reculé face au dollar, favorisant la compétitivité des marchandises européennes sur le marché mondial. Cependant, ce sont les pro-ductions mer Noire qui restent les plus intéressantes pour les importateurs.
Concernant l'activité, le manque de marchandises en volumes qualitatifs, la rétention d'une partie des producteurs, au vu de prix jugés trop bas, et la tenue la 56e Bourse européenne des grains à Turin ont conduit à limiter les affaires cette semaine. L'activité en portuaire s'est ralentie, en raison de la baisse des primes. Les industriels, meuniers comme fabricants d'aliments pour animaux, sont plutôt bien couverts sur octobre et n'ont donc pas de besoins immédiats.
Côté champ, Céré'Obs fait état du début des semis en blé tendre, dont le stade a évolué de 1 % à 6 % en semaine 39 (du 27 septembre au 3 octobre), contre 17 % à la même pé-riode en 2015.