Les cours des céréales à paille soutenus par la baisse de l’euro face au dollar et la bonne demande internationale.
Les cours du blé tendre sur Euronext et les places hexagonales ont progressé, soutenus par le repli de l’euro face au dollar, ainsi que la demande internationale bien présente. Si l’offre mondiale s’avère importante, les produits de qualité sont très demandés, et les prix des origines mer Noire ont gagné du terrain, d’après l’analyste UkrAgroConsult. L’Ukraine a exporté depuis le début de la campagne 12,72 Mt (10,99 Mt l’an dernier sur la même période), alors que le marché s’attend à ce qu’elle expédie sur l’ensemble de la campagne 15 à 16 Mt (17 Mt l’an dernier). La demande des pays asiatiques pour des origines ukrainiennes a fortement progressé d’un an sur l’autre, grâce à l’Inde, l’Indonésie, le Bangladesh et l’Iran. Signalons que le ministre de l’Agriculture russe, Alexander Tkachev, a contesté le 16 février des rumeurs signalant un manque d’offre de qualité en provenance de Russie. Il attribue la baisse de rythme des exportations russes de grains actuelle à la hausse du rouble. La baisse des surfaces de blé tendre aux États-Unis constitue un autre élément haussier. Taïwan et le Japon se positionnent aussi à l’achat, pour des origines canadiennes et américaines. Enfin, l’Égypte et la Libye recherchent du blé tendre, notamment 100 000 t pour cette dernière.
Sur le marché intérieur, les opérateurs ont noté un retour de l’offre intérieure (toutes qualités) mais les volumes échangés ont été très réduits cette semaine sur l’ensemble des débouchés (portuaires, meunerie ou nutrition animale). Les affaires vers le nord UE ne sont pas plus nombreuses.
Selon le bulletin Céré’Obs, les conditions de culture du blé tendre sont bonnes à très bonnes pour 92 % des surfaces (94 % l’an passé).