Les cours des céréales affichent un léger regain sur des marchés qui reprennent doucement leur activité
Les cours du blé tendre ont légèrement progressé pendant la période des fêtes de fin d’année, soutenus par un euro en baisse face au dollar et des conditions climatiques inquiétantes aux États-Unis. L’annonce de la Réserve fédérale américaine de la hausse de ses taux fin décembre a fait progresser le dollar US face à la devise européenne, redonnant ainsi un peu de compétitivité au blé d’origine UE. Par ailleurs, les températures basses observées aux États-Unis ont également fait craindre un impact sur les cultures, dopant ainsi leur prix. Enfin, la bonne demande internationale a également soutenu les prix du blé tendre malgré l’importance actuelle des stocks à l’échelle mondiale. Des besoins qui ont une nouvelle fois surtout profité aux origines mer Noire. On notera ainsi les achats de l’Égypte pour plus de 500 000 t (d’origine russe, ukrainienne et roumaine), la Tunisie pour 75 000 t et de l’Inde pour 200 000 t (d’origine roumaine). Cette semaine, c’est l’Algérie qui s’est procuré 500 000 t de blé tendre (probablement d’origine argentine et européenne). Sur le marché français, l’activité est assez réduite compte tenu de la réouverture progressive des organismes stockeurs fermés pendant la trêve des confiseurs. Les meuniers questionnent les OS sur la nouvelle campagne et la nutrition animale procède à quelques réapprovisionnements sur l'actuelle. Gobalement, l’industrie est déjà bien couverte. En revanche, on note un regain d’échanges sur les zones portuaires. On notera qu’Agreste a estimé la sole de blé tendre à un niveau stable à 5,2 Mha en 2016.