Aller au contenu principal

Les Brasseurs de France désirent réguler la filière

Réunis en assemblée générale le 9 décembre, les Brasseurs de France ont évoqué le décret bière, comme l'évolution de la structure de la profession avec l'apparition d'un nouvel organe représentatif, le Syndicat national des Brasseurs indépendants. « Concurrent, mais complémentaire », estime Raymond Duyck, brasseur du Nord et représentant chez Brasseurs de France des moins de 200 000 hl.

Pas assez de malt origine France disponible

« Dans un souci de clarté, le concours général agricole demande que les produits présentés soient à 100 % d'origine française. » Ce n'est pas facile à obtenir cette année en orges, constate Raymond Duyck. Dans sa région des Hauts-de-France, les petits brasseurs vont s'approvisionner à Tournai en Belgique, à la Malterie du Château. En réponse à cela, les Brasseurs de France veulent étoffer la production d'orge brassicole, concentrée jusqu'ici sur la Champagne et l'Île-de-France, et tournée à 90 % vers l'exportation. En attendant, par dérogation, quelque 60 % de céréales d'origine française suffiront pour présenter une bière lors du prochain Salon de l'agriculture (du 25 février au 5 mars).

Afin de mettre un peu d'ordre dans la profession, les Brasseurs de France vont lancer une marque collective, « pour que les brasseurs qui brassent aient une reconnaissance », explique Raymond Duyck. Certaines structures, se présentant comme des brasseries, commercialisent des bières de pays sans disposer des outils pour les produire, d'après lui. Seuls les brasseurs passés par les écoles professionnelles de Douai (Pas-de-Calais), Nancy (Meurthe-et-Moselle), La Rochelle (Charente-Maritime), Poligny (Jura) et leurs équivalents étrangers seraient agréés.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

Portrait d'Olivier Duvernoy, président de l’Aemic.
« L’Aemic, le réseau des filières céréalières, est aujourd’hui la plateforme de tous les professionnels du secteur des grains »

Olivier Duvernoy, président de l’Aemic, revient sur les évolutions que l’ancienne association des élèves de l’école de…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne