jeudi 26 septembre 2013
Les bonnes perspectives de récoltes de soja US et de canola canadien pèsent sur les cours du colza
COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza se sont effrités à l’instar des graines US et canadiennes. Côté États-Unis, les premiers échos de rendements des sojas laissent présager une très bonne récolte, alors que les opérateurs étaient plutôt pessimistes face aux épisodes de sécheresse dont ont souffert les principales zones de production fin août-début septembre. Les prix du canola canadien ont chuté face à la perspective d’une récolte 2013 record, estimée à 14,8 Mt selon Statscan, avec un rendement en hausse de 22 % par rapport à l’an passé. La production mondiale de soja 2013/2014 est attendue record, en hausse de 4 % par rapport à 2012/2013, selon le rapport du CIC du 26 septembre. Celles de colza et canola devraient augmenter de 5 % à 66,5 Mt. Dans l’ouest, le nord et l’est de la France, les pluies tombées à la mi-septembre ont permis une homogénéisation des levées des colzas dans la très grande majorité des parcelles, selon le Cetiom. Les cours du tournesol n’ont guère enregistré de variation. À l’Ouest, la plupart des tournesols sont prêts à être récoltés. Au Nord et à l’Est, les travaux de moissons avancent doucement, car les pluies les ont retardés. Le marché de la graine de lin oléagineux tracée est atone, la quasi totalité de la récolte 2013 étant contractée.
Les prix des tourteaux de soja, de colza et de tournesol se sont globalement repliés, à l’instar des graines oléagineuses. Les achats ont repris, mais les échanges sont limités au rapproché.
PROTÉAGINEUX
Hausse des cours
Les prix des pois fourragers se sont ressaisis, conséquence de petites transactions qui se sont réalisées. Selon l’Unip, la récolte diminue quelque peu par rapport à l’an dernier, passant de 589.000 t à 560.000 t environ, mais reste satisfaisante. En féverole, le marché est morose. Les prix ont fortement progressé, du fait des faibles volumes présents. L’Unip en estime le rendement à 40 q/ha.
ISSUES DE MEUNERIE
Baisse des sons, hausse des produits blancs
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets se sont effrités sur un marché qui reste lourd. Il y a eu quelques ressorties de moulins, mais les volumes sont assez limités. Les cours du remoulage demi-blanc se sont raffermis, malgré le faible nombre d’acheteurs. Les cotations de la farine basse ont également renchéri sur un marché étroit et nominal. Sur la province, la tendance est similaire.
DÉSHYDRATÉS
RAS en luzerne, activité en pulpe de betterave
Pas de changement concernant les prix de la luzerne déshydratée. Le marché est toujours inactif. En pulpe de betterave déshydratée, les fabricants d’aliments poursuivent leurs achats. Les opérateurs estiment pour l’instant une moisson en deçà de la moyenne quinquennale, à cause du printemps pluvieux et de l’été sec. Ainsi, les cotations connaissent une légère progression.
COPRODUITS
Demande atone en produits laitiers
Les cotations du lactosérum et de la poudre de lait se sont repliées sur la semaine, aussi bien en qualité humaine qu’en animale. Cela s’explique par une très faible demande. En PSC, les cours ont évolué en ordre dispersé, sur fond de marché atone. Le marché des drêches s’est calmé. Le renchérissement des cours a refroidi les acheteurs.
En pailles et fourrages, les cours sont stationnaires, sur un marché inerte. L’offre est présente contrairement à la demande. Le beau temps actuel favorise les pâturages.
PRODUITS DIVERS
Retrait en graineterie
L’arrivée de la nouvelle moisson a tiré les cotations vers le bas cette semaine en graineterie. Le marché reste amorphe.
Les producteurs péruviens se sont retirés du marché dans l’attente de l’annonce du quota de pêche. Cette situation accentue la fermeté des prix de farines de poisson.
Le marché des légumes secs est très calme. Tous les prix se stabilisent.
