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jeudi 28 novembre 2013
Les blés tendres français retrouvent les faveurs du Caire, le maïs subit la concurrence de la mer Noire

BLÉ TENDRE
Les blés français ont été retenus cette semaine par le Caire dans le cadre d’un appel d’offres. Cela atteste de l’amélioration de la compétitivité des offres hexagonales, et d’une présence moins offensive des origines mer Noire sur le marché international. L’activité portuaire se montrait cependant animée mais sans plus, voire même calme sur La Pallice. La vente à l’égypte, laissant présager d’un renforcement de l’activité d’exportation est venue soutenir le niveau des prix du blé tendre.
Sur l’intérieur, les meuniers ne procèdent plus qu’à de petits ajustements de positions sur la fin de l’année 2013. Et la demande se fait encore discrète sur la seconde partie de campagne. Cela est en particulier le cas pour les industriels espagnols qui, compte tenu de la situation économique difficile, gèrent leurs achats avec la plus haute prudence, ne se couvrant qu’après signature d’un contrat avec leurs acheteurs de farine. Dans le Nord-Est, les meuniers questionnent tout de même quelque peu sur la nouvelle récolte. Les échanges sont par ailleurs assez calmes avec les amidonniers du nord de l’UE, en raison d’importations venues des pays tiers qui détournent leur intérêt des blés français. De leur côté, les fabricants d’aliments du bétail se font plus présents, mais limitent leurs achats à des livraisons sur le rapproché. Les semis d’hiver de l’hémisphère Nord, réalisés globalement dans de bonnes conditions, progresseraient de 3,1 % d’une année sur l’autre, à 222,9 Mha selon le CIC.

MAÏS
Bonne demande des Fab
Dans le Sud-Ouest, le marché enregistre une petite activité sur l’intérieur. La récolte, réalisée à plus de 50 % sur la zone toulousaine et aux deux-tiers sur la zone Gers, devrait pouvoir avancer à la faveur d’un temps moins pluvieux. À noter quelques échanges en sorgho.
Sur le portuaire, l’activité se montre plutôt calme. Les cours évoluent en ordre dispersé, avec un relatif statu quo. La production abondante de maïs aux États-Unis, où elle pourrait dépasser les 355 Mt, selon certains observateurs, est de nature à peser sur les prix. A l’inverse, la fermeté des blés soutient le marché. On notera le retour des vendeurs, sur l’Ouest du pays notamment, où les productions françaises sont concurrencées par les volumes des pays de la mer Noire qui affichent une forte compétitivité, moins chère de 5 à 8 euros la tonne rendue Bretagne, à partir de janvier 2014. Des acheteurs ont d’ailleurs pu en profiter.

BLÉ DUR
Une demande inassouvie
La demande est au rendez-vous en blé dur. Mais cet intérêt acheteur se heurte à des phénomènes de rétention du côté des vendeurs. Les cours font plus ou moins du surplace.

ORGE DE BRASSERIE
Échanges limités
Le marché se montre à nouveau calme cette semaine. Les cours s’établissent en légère baisse. En hiver, le faible différentiel de prix par rapport aux orges fourragères démotive les vendeurs et limite les échanges.

ORGE DE MOUTURE
Marchés inactifs
Le marché des orges de mouture reste peu animé. Les zones portuaires sont délaissées tandis que le marché intérieur consomme quelques volumes. De leur côté, les prix n’affichent pas de tendance homogène sur l’ensemble du territoire.

FRETS
Reprise de l’activité
Le marché se réanime quelque peu, que ce soit à destination de la Belgique ou sur le port de Rouen. À l’approche de la fermeture des organismes stockeurs en cette fin d’année, les consommateurs souhaitent se réapprovisionner. Le niveau de la Seine est revenu à la normale, avec cependant des craintes qui demeurent concernant d’éventuelles crues.

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