Les betteraviers veulent améliorer la contractualisation pour la production hors quota
Si la contractualisation fonctionne correctement pour la production de betteraves sous quota il n'en est pas de même pour la production hors quota. Le congrès de la CGB (Confédération des planteurs de betteraves), le 8 décembre, tentera de faire avancer le dossier, à la veille de la discussion de la loi de modernisation agricole et dans un contexte de croissance de la production. Celle-ci a atteint cette année 34 millions de tonnes (Mt), contre 30,4 Mt en 2008. Ce niveau est un des quatre pics de production observés depuis 30 ans, a indiqué Éric Lainé, président de la CGB le 4 décembre. Cela a été rendu possible grâce à un rendement de 93 tonnes/hectare, contre 87 l'an dernier et 84 il y a deux ans. À cette conjoncture favorable, s'ajoute celle des cours mondiaux élevés du sucre, qui devraient amener la filière betterave-sucre à exporter davantage sur le marché mondial déficitaire (production mondiale de 158 Mt de sucre pour une consommation de 165 Mt). Pour cela, il faudra dépasser le contingent OMC (350 000 tonnes, plus 100 000 tonnes de reliquat 2008-2009). « L'OMC le permet, du moment que les prix du sucre exporté ne sont pas en dessous des coûts de revient. Mais il va falloir décider Bruxelles», a indiqué Alain Jeanroy, directeur général de la CGB. La confédération demande une politique d'exportation plus dynamique et plus souple de la part de l'Europe. Autre sujet abordé au congrès du 8 novembre : la participation du secteur à la réduction des émissions de gaz à effets de serre.