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Les atouts du nucléaire

Le choix de la France n’est pas anodin et s’appuie sur de sérieux arguments. En premier lieu, le taux d’indépendance énergétique du pays a fait un bond considérable. Il est effectivement passé de 25 à 50 % entre 1973 et 2009 grâce à un investissement massif dans cette source d’énergie. Et les avantages économiques ne se limitent pas à cette autonomie. La forte productivité des centrales a aussi permis d’exporter pour 3 milliards d’euros de courant au sein de l’Union Européenne en 2009. L’export d’uranium enrichi, de combustible ou d’équipement permettent également d’ajouter 6 milliards d’euros par an à la balance commerciale française. Sans compter les ventes d’EPR (Evolutionnary Power Reactor) dans différentes régions du monde et les coûts de productions très attractifs offerts par cette technologie. Le mégawattheure coûte 31 €, contre 70 € pour l’éolien terrestre. Mais même économiquement, le bilan du nucléaire n’est pas si rose. Pour moderniser des centrales vieillissantes, le président d’EDF Henri Proglio prévoit d’investir 2 milliards d’euros par an. De plus, le coût des installations type EPR atteint aujourd’hui des sommes gigantesques : 5 milliards d’euros pour un réacteur d’une puissance de 1,6 gigawatt !

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