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Jeudi 24 janvier 2013
Les affaires commerciales sont limitées en colza, malgré de bonnes marges de triturations

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont globalement progressé sur la semaine, soutenus par de bonnes marges de trituration et la graine US. L’activité est limitée sur Euronext comme sur le marché physique français, notamment sur le rapproché. Les prix du soja ont gagné du terrain en raison de la forte demande mondiale, essentiellement en provenance de la Chine. Sur la semaine achevée au 10 janvier, les Etats-Unis ont exporté un record de 1,6 Mt de soja campagne 2012/2013. La Chine a également importé 217.958 t de colza (canola) sur le mois de décembre, quasi intégralement en provenance du Canada. Cela revient à un total de 2,93 Mt pour l’année 2012, soit une augmentation de 132 % par rapport à 2011. Le climat sec en Argentine et sur le sud du Brésil ces derniers jours a également fait craindre aux opérateurs une dégradation des cultures et donc des baisses de rendement. D’ailleurs, les cotations d’huile de palme se sont appréciées en raison des inquiétudes pour les sojas sud-américains. Les cours de tournesol sont restés sur un nominal de 490 €/t. La tendance pourrait s’inverser en colza et soja avec l’annonce de précipitations sur les plaines d’Amérique latine. Selon le rapport du CIC paru le 17 janvier, la production mondiale de soja 2012/2013 devrait s’afficher sur un record de 271 Mt, soit +14 % par rapport à 2011/2012, grâce aux récoltes sud-américaines.
D’une semaine sur l’autre, les prix des tourteaux de soja ont reculé, ceux de tournesol sont à l’équilibre, et ceux du colza ont augmenté. Côté activité, il se fait quelques affaires en colza et en soja sur le rapproché.

PROTÉAGINEUX
Manque d’intérêt acheteur
Les cours des pois fourragers et des féveroles n’enregistrent pas de variation. Ces derniers sont délaissés par les fabricants d’aliments du bétail faute de compétitivité. Les hausses en blé et en tourteaux de soja pourraient bientôt venir soutenir les protéagineux.

ISSUES DE MEUNERIE
Progression technique des sons
Sur le marché de Paris, les cours des sons fins et pellets ont progressé de façon technique. Le marché est très étroit, caractérisé par une offre et une demande tout aussi faibles. Mais la tendance peut rapidement s’inverser. Actuellement, il y a un désintérêt pour le marché, sauf sur les produits blancs, la farine basse et le remoulage demi-blanc, qui restent soutenus. La province suit le même mouvement. En Bretagne, les opérateurs tablent sur un mois de février plus actif que celui de janvier.

DÉSHYDRATÉS
Léger tassement
Les prix des pulpes de betteraves perdent 2 €/t sur la semaine sur un marché à l’activité limitée. Les acheteurs sont peu présents sur la période actuelle. Il n’y a toujours aucune cotation sur les luzernes déshydratées.

COPRODUITS
Accalmie sur les PSC
Les cotations de la poudre de lait et de lactosérum sont reconduites sur un marché en manque de dynamisme.
Les cours des drêches de maïs cèdent du terrain. Il n’y a pas de transactions significatives.
Les prix des PSC s’effritent légèrement sur les citrus, mais restent sur les niveaux de la semaine dernière pour les corn gluten feed. Depuis le rapport de l’USDA du 11 janvier, les marchés sont très volatils, ce qui n’est pas porteur pour les opérations sur le long terme, or, en PSC, il y a peu de vendeurs sur le rapproché
Les prix des pailles et fourrages sont stables d’une semaine sur l’autre. Les échanges sont rares. Les opérateurs attendent la fonte de la neige pour circuler.

PRODUITS DIVERS
Fermeté en graineterie
Le secteur de la graineterie sont stables à haussiers en raison du niveau de demande et des arrivages. Sur le marché des légumes secs, les prix évoluent dans des marges étroites. Le temps adverse provoque une hausse des pois chiches indiens. L’activité est normale pour la saison. Le marché des farines de poisson reste stable par rapport à la semaine dernière.

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