BLÉ TENDRE
Les acheteurs se font bien discrets sur les marchés céréaliers ancienne récolte

Les opérateurs ont du mal à se projeter, faute de tendance nette quant à l'évolution du marché. Le dernier rapport USDA, faisant état de stocks mondiaux plus importants qu'attendu (186,68 Mt, contre de 183,81 Mt en mars), est venu peser sur le marché. Les pluies, jugées insuffisantes de part et d'autre de l'Atlantique, focalisent toujours l'attention des opérateurs. Seulement 35 % des cultures américaines seraient estimées dans des conditions bonnes à excellentes, selon le dernier Crop rating. Sur le portuaire, l'activité est routinière, sans plus. Concernant le marché international, l'Égypte a lancé un appel d'offres pour livraison mai. Mais Le Caire a confirmé sa volonté d'importer des blés à 13 % d'humidité (cf. p. 7). Les opérateurs étaient par ailleurs dans l'attente, jeudi, du résultat de l'appel d'offres de l'Algérie, qui devait vraisemblablement se tourner vers des blés français. Le marché est vendeur sur l'AR, avec des couvertures déjà bien avancées chez les industriels. Les primes tendent à baisser sur l'intérieur. Les industriels du nord de l'UE se manifestent régulièrement aux achats, mais, là aussi, sans précipitation. Les meuniers se montrent, pour leur part, peu présents. Dans le Sud-Ouest, la demande espagnole ne se manifeste pas, préférant chercher des volumes sur son marché intérieur, et peut-être conduire les vendeurs français à revoir leurs tarifs à la baisse. Les échanges de blé de force se montrent à leur tour ralentis dans cette zone. Dans le Sud-Est, quelques petites affaires se traitent.