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Les achats reprennent sur le marché des engrais

LES ANNÉES se suivent et ne se ressemblent pas : contrairement à l’an dernier où l’escalade du prix de l’azote avait incité les distributeurs à anticiper très tôt leurs achats, il semble que cette année, la tendance soit redevenue plus normale.

Des distributeurs prudents

Après un été plutôt calme pour le marché des engrais, les commandes ont repris. On noterait même une certaine prudence des distributeurs, soucieux d’écouler d’abord leurs stocks de report engendrés par une consommation qui subit une baisse sensible en NPK. Certes, le raffermissement des prix des céréales pourrait redonner confiance aux agriculteurs, et les inciter à réajuster à la hausse leur fertilisation pour améliorer leurs rendements.

Dans un contexte de prix des matières premières toujours très fermes avec des cours des engrais en constante augmentation, le marché reste néanmoins sur ses gardes. Alors qu’il s’avère très porteur dans les pays en plein boom économique, comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, il stagne, voire régresse en Europe et surtout en France, important consommateur historique.

Tandis que les prix de l’ammonitrate poursuivent une hausse modérée, le marché des ternaires redémarre tout en douceur. En raison de la progression des cours du chlorure de potassium et du phosphate sur le marché mondial, les tarifs des PK se raffermissent également. Même si la demande locale est moins forte, la tenue de l’euro face au dollar atténue les différences de cours entre l’Europe et le reste du monde.

Stabilité de la teneur en nitrates dans les eaux bretonnes Jean Daubigny, le nouveau préfet de la région Bretagne, a présenté le 18 septembre le bilan de l’eau en Bretagne pour l’année 2005. La teneur moyenne en nitrates dans les cours d’eau bretons se révèle stable pour la troisième année consécutive, à 27,9 mg/l. Cette situation moyenne masque encore de grandes disparités suivant les secteurs géographiques, le nord de la Bretagne ayant des concentrations en moyenne plus élevées que le sud. En matière de pesticides, si des molécules « historiques » sont de moins en moins retrouvées - telle que l’atrazine interdite depuis 2003 - les conséquences de l’utilisation du glyphosate sont de plus en plus présentes, et la diversité des molécules retrouvées dans les rivières s’accroît.

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