BLÉ TENDRE
Le marché français des céréales reste lourd mais gagne en compétitivité à l'export

Les cours des céréales ont atteint un niveau plancher, plus égalé depuis 2010. Une tendance liée à l'importance des disponibilités de céréales fourragères. Notons d'ailleurs que le CIC a réhaussé son estimation de la production mondiale de blé à 717 Mt (713 Mt précédemment), dans son rapport du 25 septembre. Les cours du blé tendre ont ainsi rebondi ponctuellement, en milieu de semaine, marché à terme européen en tête. Les blés français, aidés en outre par la parité euro/dollar, sont actuellement compétitifs sur le marché international. Les fabricants d'aliments du bétail procèdent toujours régulièrement à des achats, compte tenu de la bonne compétivité du blé fourrager, face à l'orge qui se trouve délaissé. Les blés fourragers de la grande région champennoise bénéficient toujours d'une petite demande des consommateurs du nord de l'UE, qui s'est toutefois estompée par rapport à la semaine dernière. Les meuniers de la grande région parisienne réalisent des achats sur toutes les périodes de la campagne. Toutefois, la rétention de certains producteurs limite les transactions. Dans le Sud-Ouest, de petits tonnages partent vers les meuniers espagnols. Sur le portuaire, le marché reste actif sur la façade Atlantique. Notons que la Russie a récolté 54,8 Mt de blé (45,2 Mt en 2013 à la même époque) sur 19,1 Mha, soit 75 % de la surface totale, selon les autorités russes. Par ailleurs, notons qu'une livraison de 22.000 t de blé canadien serait en cours à Rouen, selon Reuters.