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Marché/Commerce des grains
Le coût mondial des importations de produits alimentaires à un niveau record en 2021, selon la FAO

Un rapport biannuel de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’état des marchés des produits alimentaires explique que la hausse du coût des importations de céréales et de produits qui en sont issus a davantage crû que ceux de produits à haute valeur ajoutée, tels que les fruits ou les produits laitiers.

Le coût mondial des importations de produits alimentaires s’élève à 1,75 trillions de dollars en 2021, un niveau record, en hausse de 14% par rapport à 2020, et de 12% par rapport à la prévision de juin 2021, alerte le dernier rapport biannuel de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié en novembre.

Le renchérissement de ce coût est dû à deux facteurs : la flambée du prix des matières premières et du fret. Les pays développés concentrent 60% de la facture totale, sachant qu’elle grimpe de 11% par rapport à l’an dernier. Les pays en voie de développement paient les 40% restant, mais ont connu une hausse annuelle plus conséquente, de 20%. Enfin, les pays les moins avancés connaissent une augmentation de 16% de leur coût d’importation. La raison : l’accélération plus intense des prix des produits de base (céréales, huiles, etc.) comparé à ceux à plus haute valeur ajoutée (fruits, légumes, produits laitiers, œufs etc.), explique la FAO.

A titre d’exemple, le coût des importations de céréales et produits issus de céréales a augmenté de 40 milliards de dollars (Md$) en 2021 par rapport à 2020, contre 37,5 Md$ de hausse lors de la prévision de juin 2021. Celui des produits laitiers et des œufs a connu une progression plus modérée, de seulement 10,8 Md$ entre 2021 et 2020 (environ 9 Md$ de hausse annuelle concernant la prévision de juin 2021).

Des importations de produits céréaliers à 248 Md$

Au total, les importations mondiales de céréales et de produits qui en sont issus ont coûté 248,5 Md$ en 2021, contre 208,5 Md$ en 2020. Les pays en voie de développement y ont consacré 145,2 Md$ cette année, contre 115,3 Md$ l’an dernier, alors que les pays développés n’en ont consommé que 103,3 Md$ en 2021, contre 93,1 Md$ en 2020.

Citons quelques fondamentaux propres aux marchés des grains détaillés par la FAO dans les pays de l’hémisphère sud, qui auront un effet sur les coûts des importations dans les prochains mois : la production de blé en Australie 2021 est attendue à 32,6 Mt (31,5 Mt selon l’USDA début novembre), et celle en Argentine à 19,2 Mt (20 Mt d’après l’USDA).

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