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L'Ania plaide pour un changement d'état d'esprit et un prix juste

Les entreprises agroalimentaires françaises veulent parler d'offre, de qualité et de positionnement avec les acheteurs, et non uniquement de prix, soumis en permanence à la promotion.

« Les négociations commerciales 2016 ont été moins bonnes que celles de 2015, qui l'étaient déjà moins que celles de 2014. Nous ne nous en sortirons que par un meilleur état d'esprit de la distribution (qui doit tenir compte de la notion de “responsabilité filière”) et un prix juste pour le consommateur (qui se méfie de prix trop bas) » C'est ainsi que Jean-Philippe Girard, président de l'Ania, a résumé la position du syndicat des industriels de l'agroalimentaire, à l'occasion d'une conférence de presse le 29 mars à Paris.

Modifier la LME avant les prochaines négociations

Cette évolution nécessite le respect des lois et le renforcement des contrôles, mais également une évolution de la LME. Sur ce dernier volet, l'Ania espère que « les résultats de l'audit commandé par Emmanuel Macron sortent avant l'été, du moins dans les grandes lignes, afin que tous [l'Ania désirant une plus grande implication de la distribution dans les discussions, NDLR] se mettent autour de la table et rendent une copie en octobre », la question devant être « tranchée » avant l'ouverture des prochaines négociations commerciales. ”

On détruit 700 M€ à 1 Md€ de valeur par an, sans que le consommateur ne perçoive une baisse des prix en rayon.

Relancer l'IAA par l'innovation et l'exportation

« Si les entreprises pouvaient re-dresser leurs marges, au plus bas, de un à deux points, cela leur redonnerait un peu d'oxygène pour pouvoir investir, explique Jean-Philippe Girard. Car la relance de l'agroalimentaire français se fera par l'innovation et l'exportation, sur l'UE et l'international. »

L'Ania a ainsi mis en place sa charte “Réussir ensemble à l'international” (des ETI entraînent des TPE et PME dans leur sillage) et veut faire du Sial « la vitrine de l'excellence française, via une dynamique de communication et d'action ». Mais un coup de pouce des Pouvoirs publics ne serait pas de refus, par la poursuite de la diplomatie économique – « cette excellente initiative de Laurent Fabius qui fonctionne » – et par un soutien financier accru aux entreprises.

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