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L’achat égyptien fait repartir les cours à la hausse

Blé tendre : le marché affiche une relative stabilité

Les cours se sont d’abord repliés sur fond d’amélioration des conditions météo sur le continent américain et d’une demande intérieure limitée sur le marché français. Cette semaine les échanges ont été peu nombreux, du côté de la nutrition animale. La meunerie quant à elle procède à quelques achats, mais les volumes sont faibles. Néanmoins, la demande internationale a été particulièrement présente cette semaine sur le port de Rouen comme sur la façade Atlantique. Les productions françaises ont retrouvé de l’intérêt auprès des gros importateurs comme l’Egypte, qui a acheté 180.000 t de blé tendre français, redevenu intéressant avec une parité euro/dollar favorable. Mercredi, les prix ont affiché un petit rebond, notamment sur le portuaire. Notons que le Rendu Rouen est revenu au niveau d’Euronext. Par ailleurs, la récolte de l’Allemagne –qui trouve de plus en plus souvent sa place dans les pays retenus dans les appels d’offre intenationaux– est attendue en repli en 2009 à 24,6Mt(25,9Mt l’an dernier), selon l’association des coopératives agricoles allemandes.

MAÏS : marché peu animé

Les cours ont cédé du terrain, sous l’influence notamment des autres marchés céréaliers, mais aussi du ralentissement de la demande, les industriels de la nutrition animale étant suffisament couverts.

Le retrait des prix fait également reculer les producteurs qui procèdent de nouveau à une certaine rétention, mais c’est surtout l’absence de besoins qui plombent le marché hexagonal. La demande sur la façade Atlantique permet de soutenir un peu les cours.

BLÉ DUR : activité toujours difficile, faute de vendeurs

La configuration du marché n’évolue pas : les acheteurs questionnent, mais l’offre ne suit pas. Les cours enregistrent donc un nouveau cran à la hausse et les échanges restent limités en fréquence.

ORGE DE MOUTURE : échanges limités, cours en retrait

En ce début de mois, les fabricants d’aliments du bétail semblent suffisament couverts. La demande ne se manifeste que pour de petits ajustement de couverture ponctuels. Les échanges sont donc quelque peu ralentis et les cours, orientés également par le marché du blé, se sont détendus. De toute manière, le marché demeure peu offert. Les problèmes d’acheminement sur le Danube s’améliorant, la concurrence sur le marché du nord de l’UE devrait se renforcer.

ORGE DE BRASSERIE : accalmie

Très étroit, le marché est encore plus calme que la semaine dernière. Les cotations sont orientées à la baisse en sympathie avec les autres céréales baissières sur la semaine.

TOURTEAUX : tendance fragile

Les tourteaux de soja progressent cette semaine mais la tendance reste hésitante. Le produit profiterait d’un baril de pétrole en baisse induisant une trituration moindre à destination des agrocarburants, et donc d’une offre en contraction pour les tourteaux.

Les tourteaux de tournesol sont peu offerts pour le moment et baissent à terme. L’activité sur les tourteaux de colza est limitée sur des prix baissiers.

PROTÉAGINEUX : l’offre est restreinte

Les cours des pois se raffermissent en raison d’une offre quasi inexistante sur un marché assez peu actif. Le prix des féveroles baisse avec l’arrêt des achats égyptiens.

ISSUES DE MEUNERIE : marché plutôt stable

Les prix des issues de meuneries sont reconduits cette semaine. Les cours restent soutenus par un marché peu ou pas offert. La demande reste limitée ce qui ne permet pas de faire bouger les cours.

DÉSHYDRATÉS : baisse des cours faute de demande

Les prix des pulpes de betteraves sont en repli cette semaine car les vendeurs recherchent un niveau de prix acheteur afin de susciter l’intérêt des fabricants d’aliment du bétail. Les prix de la luzerne déshydratée sont reconduits sur un marché calme avec des clients couverts.

CO-PRODUITS : recul des cours des produits laitiers

Le marché de la poudre de lait affiche une nette baisse. Plusieurs affaires se sont traitées sur le niveau de la cotation disponible publiée cette semaine. En lactosérum, la tendance est également baissière, mais dans une moindre mesure. Le marché des PSC reste calme avec un léger repli en citrus, car les acheteurs sont couverts. Le froid touchant l’Europe pourrait tendre le marché d’ici peu. Toujours pas d’offre en corn gluten feed, ce qui fait légèrement remonter les prix. Le marché des pailles et fourrages enregistre plus d’offre que de demande avec une activité limitée. Les vendeurs reconduisent leurs prix pourtant plombés par de nouveaux venus, attirés par les tarifs rémunérateurs des années précédentes, qui cassent le marché faute de stockages adéquat.

PRODUITS DIVERS: tendance baissière sauf en farines de poisson

Les prix en graineterie se replient légèrement, sauf en colza, et s’ajustent en fonction des arrivages. Le marché est calme avec quelques achats en réapprovisionnement. Les cours des graines fourragères baissent avec peu d’affaires, sauf sur les cultures d’entretien où il y a un peu d’activités. Les prix des légumes secs sont reconduits cette semaine sur un marché peu actif. Les farines de poissons s’apprécient sur les origines sud américaines et restent incôtées sur les autres provenances.

OLÉAGINEUX : fort repli des cours avec le weather market

Les cours de la graine colza se sont repliés cette semaine en sympathie avec la graine de soja sur le marché de Chicago. Les pluies en Argentine ont pour effet de rassurer les opérateurs quant aux disponibilités à terme, et font plonger les cours du soja. Sur le marché français, les vendeurs font de la rétention et ne souhaitent pas se positionner à ces niveaux de prix.

Les graines de tournesol continuent à s’apprécier sur un marché peu offert. Les origines françaises ont profité des difficultés de circulation sur le Danube à cause de conditions hivernales, mais la situation serait revenue à la normale. Le faible emblavement hexagonal ces dernières années participe aussi au soutien des prix. Peu d’activités sont reportées.

Les huiles ont tendance à suivre la baisse des graines, et ne sont pas soutenues par des prix du pétrole plutôt bas ne permettant pas de valoriser les débouchés énergétiques. Pas de cotations franches pour le moment, les cours se cherchent toujours.

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