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L'accord sur la volatilité des cours suscite des réactions mitigées

Face à la volatilité des cours et sous l'égide de Bruno Le Maire, un accord volontaire a été signé, le 3 mai, entre éleveurs, industriels et distributeurs afin de relancer les négociations tarifaires lors de variations excessives des prix de l'alimentation animale. Xavier Beulin, président de la FNSEA, reconnaît qu'« aucune automaticité » ne prévaut dans cet accord, mais estime qu'il s'agit d'un « premier pas ». La Fédération nationale de l'industrie et des commerces en gros des viandes ainsi que Coop de France se félicitent eux de cet engagement, Philippe Mangin estimant que toutes les entreprises devront s'adapter à la flexibilité des marchés. La Confédération française de l'aviculture, à la suite de l'accord, réclame « dès demain » des renégociations tarifaires entre abattoirs et enseignes de distribution, dans un communiqué de presse du 3 mai. Michel Édouard Leclerc estime que cet accord « améliorera la visibilité des marchés pour les éleveurs ». La Fédération des industriels charcutiers traiteurs a refusé de le signer. Quant à l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), elle décrit cet accord comme « un aveu d'échec du gouvernement dans l'application de la Loi de modernisation de l'économie », selon un communiqué de presse du jour même. Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne, le qualifie « d'opération de communication » de la part du gouvernement. De son côté, François Lucas, vice-président de la Coordination rurale, ironise en parlant d'un accord de « gentleman agreement », reposant donc plutôt sur l'honneur des parties.

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