Aller au contenu principal

Actualités
La vulnérabilité du “modèle allemand” pourrait aboutir à une nouvelle donne politique en agriculture

« On assiste peut être à un changement de paradigme, avec l’arrivée d’un ministre de l’Agriculture “Vert” en Basse-Saxe, la grande zone d’élevage et premier Land agricole d’Allemagne », a lancé Michel Ferret, chef du service Marchés et études des filières de FranceAgriMer, lors de la conférence “Évolution des échanges agroalimentaires entre la France et l’Allemagne” le 26 février sur le Sia. « L’accord de coalition, conclu avec le SPD qui gouverne la région, prévoit en effet d’introduire un salaire minimum légal de 8,5 €/h dans les entreprises de l’agroalimentaire – une première en la matière –, ce qui pourrait avoir une incidence sur les abattoirs et entreprises de découpe, nommément visés dans le texte, qui sont largement situés en Basse-Saxe », explique-t-il. Par ailleurs, il existe une volonté d’harmoniser les conditions de rémunération avec le Land voisin du Mecklembourg, où l’on enregistre une forte progression des grosses unités d’élevage (volaille et porc) ces dernières années. Ajoutée à ces orientations, la méfiance de plus en plus marquée de la population vis-à-vis de l’élevage, avec ces crises sanitaires à répétition et la faible réactivité de l’administration, conduit Michel Ferret à penser, que « le système est en train de basculer ».

L’Allemagne a vécu son âge d’or
Le « scandale de l’œuf prétendument Bio » qui a éclaté en Allemagne a ainsi mis en évidence des lacunes. « L’administration locale et fédérale n’a pas assez de personnel pour aller sur le terrain : les contrôles se font sur documents », souligne Michel Ferret, qui craint que « le “modèle allemand” ait atteint ses limites ». Ce dernier « a davantage profité à “l’entreprise Allemagne” qu’à ses salariés », avec une précarisation de l’emploi et un accroissement de la pauvreté. « Les menaces sociales » sont réelles.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

prix du blé tendre rendu Rouen, de l'orge fourragère rendu Rouen et du maïs rendu Bordeaux en juillet août 2024
L'incertitude domine les marchés des céréales quant à de supposés pourparlers entre la Chine et les États-Unis

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Carte de la mer noire avec des flèches qui représentent les échanges de blé en mer Noire avec un graphique des cours du blé et le logo du CME Group
Le CME relance un contrat blé en mer Noire avec un indice Argus Media

CME Group, leader des marchés dérivés, lance un nouveau contrat à terme sur le blé de la mer Noire, effectif en juin. Ce…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne