BLÉ TENDRE
La progression de l'euro face au dollar fait pression sur les céréales
Le blé tendre a finalement terminé sur une note baissière cette semaine, en raison de la hausse de l'euro face au dollar, suite aux déclarations de la présidente de la Fed, qui ne souhaite pas se précipiter sur une hausse des taux d'intérêt. L'amélioration des conditions climatiques aux États-Unis, tout comme des opérations de ventes de la part des fonds sur le marché à terme de Chicago, ont également joué. Le rapport USDA sur les stocks trimestriels n'a guère eu d'impact sur les cours (cf. encadré ci-dessous). Côté activité, les ventes européennes se poursuivent sur un rythme élevé. Le Maroc est demandeur pour 360.000 t de blé tendre européen, pour embarquement le 31 mai. La France était bien positionnée, mais la hausse de l'euro face au dollar pourrait compliquer les choses. Le Japon rechercherait de son côté 120.000 t de blé fourrager. Signalons que l'Égypte a ajouté la Bul-garie a sa liste de fournisseurs de blé tendre. Sur les places hexagonales, on note une bonne activité en portuaire sur le rapproché, que ce soit sur Rouen ou sur La Pal-lice, mais spécialement sur Rouen pour des blés à 11 % et 10,5 % de protéine. Les producteurs mettraient leurs productions en vente, dynamisant quelque peu le marché. Sur l'intérieur, comme c'est le cas depuis plusieurs semaines, les meuniers sont absents sur la récolte 2015, et un peu plus présent sur la 2016. Les fabricants d'aliments font encore quelques petits achats, notamment ceux du nord UE. Dans les champs, Céré'Obs estime en semaine 12 des conditions de cultures bonnes à très bonnes dans 92 % des cas.